Saul Williams

Saul Williams né le 29 février 1972 à Newburgh, État de New York, est un poète, musicien, slameur et acteur américain connu pour mêler poésie et hip-hop alternatif.

Il a fait ses débuts d’acteur dans le film Slam de Marc Levin (Caméra d’Or 1998 à Cannes), qu’il a coécrit et dans lequel il joue. Film qui a été un véritable tremplin pour sa carrière à l’international ; et c’est en tant que poète et musicien que Saul Williams fait des tournées et donne des conférences un peu partout dans le monde, dans de nombreuses universités notamment.

Il a rencontré Anisia Uzeyman, aujourd’hui son épouse, en interprétant en 2013, à Dakar le film Tey (Aujourd’hui) d’Alain Gomis, dans lequel elle jouait également.

Neptune Frost est son premier long métrage en tant que réalisateur.

Rosine Mbakam

Réalisatrice de fictions et de documentaires, Rosine Mbakam est diplômée de l’Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion (INSAS – Belgique) en 2012.

Elle a grandi au Cameroun et s’est formé à Yaoundé à l’image, au montage et à la réalisation. Elle réalise un premier court-métrage de fiction Tu seras mon allié, primé dans plusieurs festivals internationaux.

Son premier long-métrage, Les Deux Visages d’une femme bamiléké (2017), est sélectionné dans plus d’une soixantaine de festivals et son film suivant, Chez Jolie Coiffure, connaît une audience encore plus large. En 2021, Les Prières de Delphine a reçu le Prix des Jeunes au festival Cinéma du Réel.
Son dernier long-métrage, Mambar Pierrette, a été sélectionné à Cannes en 2023 à la Quinzaine des Réalisateurs.

FILMOGRAPHIE

2017 : Deux Visages d’une femme bamiléké
2018 : Chez Jolie Coiffure
2021 : Les Prières de Delphine
2021 : Prisme, en coréalisation avec Eléonore Yaméogo et An van. Dienderen
2023 : Mambar Pierrette

Kamal Lazraq

Né à Casablanca en 1984, Kamal Lazraq fait ses études de droit et de sciences politiques à Paris. En prime il y découvre le cinéma, à travers des films comme Sonate d’Automne d’Ingmar Bergman, qui lui a fait découvrir toute la puissance émotionnelle que pouvait receler le cinéma. Il découvre aussi des films proches de son cinéma : le néo-réalisme italien, Ken Loach, le cinéma américain des années 70.

Du coup, il passe le concours d’entrée de la FEMIS, dont il sort diplômé du département réalisation en 2011. Son court métrage de fin d’études, Drari, reçoit le 2ème Prix de la Ciné fondation à Cannes et le Grand Prix du court-métrage du Festival Entrevues de Belfort.

l réalise ensuite Moul Lkelb (l’homme au chien) en 2013, film qui reçoit de nombreux prix dans des festivals internationaux et qui est une sorte d’ébauche de son premier long métrage Les Meutes, pour lequel il est lauréat 2021 de la Fondation Gan pour le Cinéma.

Le film a obtenu le Prix du Jury de la sélection Un Certain Regard, Cannes 2023.

Kaouther Ben Hania

Kaouther Ben Hania est née à Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie. Après des études commerciales, elle rejoint, à partir de 2002, l’École des arts et du cinéma de Tunis (EDAC) où elle réalise trois films d’école, dont La brèche, un court-métrage qui remporte plusieurs prix. Elle poursuit sa formation à la Fémis (scénario) en 2004/2005 et réalise, en 2006, son premier court-métrage professionnel, Moi, ma sœur et la chose. Elle rejoint alors l’équipe fondatrice de la chaîne Aljazeera Documentaire.

Après avoir signé en 2010 un long-métrage documentaire, Les Imams vont à l’école, elle réalise une série télévisuelle pour enfants de 120 épisodes diffusée par la chaîne Aljazeera. En 2013, elle signe un deuxième court-métrage, Peau de colle, qui remporte de nombreux prix. Elle se lance alors dans la réalisation de longs-métrages qui font de Kaouther Ben Hania – à côté d’autres jeunes femmes tunisiennes cinéastes – l’une des réalisatrices emblématiques d’un cinéma féminin tunisien actif, féministe et contestataire.

Son premier long-métrage, Le Challat de Tunis, sort sur les écrans en 2013. En 2016, Zaineb n’aime pas la neige remporte le Tanit d’Or (JCC 2016, Tunisie) et le Prix du Meilleur documentaire au CINEMED Montpellier (France). La Belle et La Meute (2017), réalisé en 2016, a été sélectionné à Cannes en 2017 dans la catégorie Un Certain Regard. Lors de la séance de présentation, le public a ovationné le film qui dénonce avec vigueur les violences faites aux femmes…

Son dernier long-métrage, Les filles d’Olfa, a été l’un des trois films « africains » présentés en sélection officielle à Cannes en 2023.

FILMOGRAPHIE

Longs-métrages

2023 : Les filles d’Olfa
2017 : La Belle et La Meute
2016 : Zaineb n’aime pas la neige
2014 : Le challat de Tunis

Courts-métrages

2013 : Peau de colle
2010 Les Imams vont à l’école (doc)
2006 : Moi, ma sœur et la chose
2004 : La Brèche

Damien Ounouri

Adila Bendimerad et Damien Ounouri se sont associés pour la réalisation du film La Dernière Reine (2022)

Damien Ounouri est un réalisateur franco-algérien né à Clermont-Ferrand.
Il a étudié la théorie du cinéma à l’université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Son film de fin d’études, Xiao Jia rentre à la maison (2008), sur le cinéaste chinois Jia Zhang-Ke, a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux. Son premier long-métrage documentaire, Fidaï, sur la guerre d’Algérie (2012), a été projeté au Festival de Toronto et a remporté de nombreux prix.

En 2014, il a présenté le projet Chedda à la Fabrique des Cinémas du Monde (Festival de Cannes). En 2016, son court-métrage Kindil El Bahr a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.

Il a co-écrit et co-réalisé en 2022 , avec Adila Bendimerad, La Dernière Reine.
Damien Ounouri, réside et travaille à Alger.

Adila Bendimerad

Adila Bendimerad et Damien Ounouri se sont associés pour la réalisation du film La Dernière Reine (2022)

Adila Bendimerad est une actrice de cinéma et de théâtre, metteure en scène, scénariste et productrice algérienne. En 2008, elle crée le Théâtre du Printemps à Alger. Elle est ensuite actrice au Théâtre national d’Alger, avant de rejoindre la troupe des Mille et une Nuits (2011).

Au cinéma, elle collabore plusieurs fois avec le réalisateur Merzak Allouache, dans les films Normal (2011), Le Repenti (2012) et Les Terrasses (Mostra de Venise 2013), pour lesquels elle est récompensée à plusieurs reprises. En 2016, elle est présente à la Quinzaine des Réalisateurs avec le film  Kindil El Bahr de Damien Ounouri, dont elle est productrice associée et co-scénariste.

En 2011, elle crée à Alger sa société de production cinématographique Taj Intaj et reçoit le prix de la meilleure production aux Lutins du Court-métrage en France, pour le film  Les Jours d’avant de Karim Moussaoui (2013), nominé pour le César du Meilleur court-métrage 2015.

En 2022 , elle produit et co-réalise, avec Damien Ounouri, La Dernière Reine.

Lotfy Nathan

Lotfy Nathan est d’origine égyptienne et a grandi aux États-Unis. Il a reçu en 2013 le prix de l’Artiste émergent de l’année décerné par HBO pour son documentaire 12 O’Clock Boys, qui a été sélectionné dans 50 festivals, tels que SXSW, Sundance, Los Angeles, Lincoln Center, Viennale, Hot Docs, Londres, et CPH:DOX. Le film a été adapté en fiction par Sony Pictures sous le titre Charm City Kings.

Harka est son premier film de fiction.

Mohamed Kordofani

Mohamed Kordofani est un réalisateur, scénariste et producteur soudanais. Son premier court-métrage, Nyerkuk, remporte le prix Black Elephant du meilleur film soudanais, le prix Naas du meilleur film arabe au Festival de Carthage, le Prix du jury au Festival du film arabe d’Oran et le prix Arnone-Belavite Pellegrini au FCAAA de Milan.

Son deuxième court-métrage, Kejers Prison, a été projeté pendant la révolution soudanaise sur la place où se tenait le sit-in, devant des milliers de manifestants, et son documentaire A tour in love republic a été le premier film pro-révolution à être diffusé sur la télévision nationale soudanaise.

Sa dernière réalisation, This is Soudan, est un film de commande pour l’ancien Premier ministre soudanais, Abdallah Hamadok, afin de promouvoir le potentiel du Soudan auprès des investisseurs.

Goodbye Julia est son premier long-métrage de fiction. Il remporte le Prix de la Liberté de la section Un Certain Regard, Cannes 2023.

Amina Abdoulaye Mamani

Amina Abdoulaye Mamani est nigérienne. Elle est réalisatrice et productrice chez Diam Production à Ouagadougou (Burkina Faso). Elle débute au cinéma avec le Forum africain du film documentaire de Niamey (Niger). Après trois ans d’étude en réalisation audiovisuelle au sein de l’IFTIC à Niamey (Niger), elle remporte le prix du meilleur film documentaire d’école au Fespaco 2013 avec son documentaire de fin d’études, Le Hawan idi.

En 2014, elle suit une résidence d’écriture et une formation à la réalisation durant 12 mois au sein de Cinédoc-films (Annecy/France) où elle réalise Le Silence des papiers, sélectionné au Festival des Cinémas d’Afriques du Pays d’Apt (FCAPA, France). En 2018, après un long travail de recherche, elle signe Sur les traces de Mamani Abdoulaye, son premier long-métrage documentaire, sélectionné, primé à l’international et diffusé sur TV5 Monde. En 2020, elle suit une formation en production à CINEKAP à Dakar (Sénégal).

Amina signe son premier court-métrage de fiction, L’Envoyée de Dieu. Pré-acheté par TV5 Monde, il a fait sa première mondiale au FESPACO 2023 où il a remporté quatre prix spéciaux et deux mentions spéciales.

Ramata-Toulaye Sy

La Franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, 37 ans, a déjà participé à l’écriture de longs-métrages, mais Astel est son premier court-métrage professionnel et marque son passage à la réalisation. Diplômée en 2015 de la Fémis, section scénario, elle a « eu plusieurs propositions de réaliser depuis », mais ne se sent pas tout de suite prête à passer à la mise en scène et débute donc par la co-écriture de scénarios avec des cinéastes confirmés : Sibel (2018) de Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti ainsi que Notre-Dame du Nil (2019) d’Atiq Rahimi.

C’est en avril 2020, durant la période de premier confinement, que naît le projet d’Astel, lorsque les producteurs de la société française La Chauve-Souris, avec qui elle est engagée sur Banel & Adama, lui conseillent fortement d’écrire et de réaliser un court-métrage avant le tournage de son long.

Astel est son premier court-métrage, Prix spécial du jury au Festival de Clermont-Ferrand 2022.
Banel & Adama est son premier long-métrage de fiction : sélection officielle Cannes 2023.