Aywa

Aywa distille un mélange explosif qui invite au rassemblement et à la danse, rencontre entre les chants du Maghreb et les musiques du monde, le rock, le jazz…

En fusionnant les musiques d’Afrique du Nord et du monde avec les sonorités électriques occidentales, ce groupe nous livre une musique attirante et originale, énergique et rebelle. 

Aywa défend un message de paix, d’espoir et de contestation soutenu par les débordements d’une transe irrésistible et communicative dans l’esprit de la lila (rituel de transe gnawa).

Chant, guembri, percussions : Adil Smaali
Flûte traversière, chœurs : Damien Fadat
Guitare électrique,chant : Théophile Vialy
Basse, tablas, chœurs : Guilhem Chapeau
Batterie : Valentin Jam

Valérie Berty

Après plusieurs années aux USA, Valérie Berty obtient un doctorat en sociologie de la littérature à l’EHESS à son retour en France.

Installée à Paris mais ayant toujours gardé des liens avec les USA, elle enseigne la littérature et le cinéma d’Afrique francophone à la New York University de Paris. Intéressée par la littérature de voyages et les relations entre la littérature et le cinéma,  elle a publié plusieurs articles : « Cendrars : la prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France », in Poésie et voyage de l’énoncé viatique à l’énoncé poétique, ed. La Mancha, 2002 ; « Le voyage impossible : Nerval et Le Clézio », in Quimera, revista de literatura, n#246-247, 2004, ainsi que des livres d’études critiques :Les récits de voyage en Orient au XIXe siècle,ed. L’Harmattan ;Quand les écrivains font du cinéma, Ed. Archives Karéline, 2012 ; Les nouvelles voies de la transmission, Ed. Archives Karéline, 2014 et SembèneOusmane, Un homme debout, Ed. Présence Africaine, 2019.

Elle travaille actuellement avec les éditions Héliotropismes à Marseille et Catherine Ruelle sur des projets autour de l’œuvre de Sembène, après la publication, en juin dernier, du Docker noir, une édition augmentée de ce premier romanqu’elle a préfacé.

Souleymane Mbodj

Né au Sénégal, initié dès sa plus tendre enfance au conte, Souleymane  Mbodj nous fait revivre toute la magie de la tradition orale africaine.

Ecrivain, conteur et musicien, Souleymane Mbodj  dit et joue ses contes d’Afrique, depuis de nombreuses années, devant de jeunes auditoires, de la maternelle au lycée, mais se produit aussi très régulièrement dans les festivals de conte et de jazz, les salons du livre, les théâtres, les médiathèques, en France et dans de nombreux pays étrangers.

Compositeur, guitariste et percussionniste, chanteur, il a appris la musique sous la direction des grands maîtres percussionnistes du Sénégal.

Conférencier et formateur, il a longtemps enseigné la musicologie et la mythologie africaines à l’université́.

Il propose également à la demande de bibliothécaires ou d’associations, des formations sur le conte et anime des ateliers de musicologie africaine.

Il a publié de nombreux livres et albums/cd de contes d’Afrique aux éditions Milan Jeunesse, aux éditions les Eléphants et chez Flammarion….

Plusieurs de ces albums ont été traduits et publiés à l’étranger (USA, Corée, Brésil, Portugal)

Les ouvrages de Souleymane Mbodj

  • L’Antilope et La Panthère et autres contes africains (Milan, 2012)
  • Contes et Magies d’Afrique (Milan, 2012)
  • Diarabi et Mansa (Milan, 2012)
  • Mille ans de contes d’Afrique (Milan, 2010)
  • Mes comptines d’Afrique (Milan, 2010)
  • Les rires de Kërmour et autres contes de la vallée du fleuve Sénégal (Oskar Jeunesse, 2009)
  • Contes et sagesses d’Afrique (Milan, 2009)
  • Contes d’Afrique pour les tout-petits (Milan, 2008)
  • 10 contes d’Afrique (Milan, 2006)
  • Contes d’Afrique (milan, 2005)

Akli Tadjer

Gentilly, la banlieue parisienne, les cités HLM, les bandes : l’adolescence d’AkliTadjer, né en 1954, aurait pu se limiter à cela. Si ce n’était son goût immodéré pour la lecture !

Il quitte tôt l’école et fait de nombreux petits boulots, dont coursier dans un journal. Il y est repéré par un rédacteur en chef qui l’inscrit à la prestigieuse école de journalisme de la rue du Louvre. En 1984, un voyage en Algérie lui inspirera son premier roman : Les A.NI. du Tassili (couronné par le prix Georges-Brassens) dont il fera l’adaptation pour la télévision. (Trois de ses romans seront adaptés à la télévision).

Akli Tadjer débute alors une carrière de scénariste, métier qu’il exercera pendant plusieurs années avant de sortir son deuxième roman, Courage et patience, publié chez Lattès en 2000. Suivront, entre 2000 et 2022, une douzaine de romans dont, en 2002, Le porteur de cartable couronné par le prix Maghreb-Méditerranée-Afrique, en 2005 Alphonse,en 2006 Bel-Avenir(prix du roman populiste) et en 2016 La reine du Tango. En 2021, D’Amour et de Guerre reçoit le Grand Prix du roman métis. Plusieurs de ses romans (Les A.NI. du Tassili, Le porteur de cartable, Alphonse, D’Amour et de Guerre…) ont pour cadre l’Algérie, plus précisément la Kabylie, et pour thème les relations complexes des Français d’origine algérienne avec leur pays d’origine.

La plume d’Akli Tadjer ne cesse de séduire le public et la critique qui saluent unanimement chacune des nouveautés de l’écrivain.

L’oeuvre de Akli Tadjer

1984  Les A.NI. du Tassili (Prix Georges Brassens 1985)
2000  Courage et patience (Grand Prix du Var)
2002 Le Porteur de cartable (Prix Maghreb-Méditerranée-Afrique)
2005  Alphonse
2006  Bel-Avenir (Prix du roman populiste 2006)
2008  Il était une fois… peut-être pas (Prix auféminin.com, Prix des lecteurs du Var)
2009  Western
2012  La Meilleure Façon de s’aimer
2014  Les Thermes du paradis (Prix Albert Bichot du Salon de Livres en Vignes 2014)
2015  Un semplicegesto di tenerezza : Garzanti
2015  Paradisbaden : Sekwa
2016  La Reine du Tango (Prix Nice-Baie-des-Anges)
2016  Das Paradis gleichum die ecke : Blanvalet
2018  La vérité attendra l’aurore
2019  Qui n’est pas raciste, ici ?
2021  D’Amour et de Guerre. Les Escales (Grand Prix du roman métis 2021)
2022 D’Audace et de Liberté. Les Escales (Grand Prix de Villeneuve-sur-Lot)

Erige Sehiri

Erige Sehiri est une réalisatrice et productrice franco-tunisienne. Avec sa société de production, HENIA, elle développe des documentaires d’auteur, récompensés notamment à Visions du Réel, l’IDFA, Cinémed…

En 2018, son premier long-métrage documentaire, La Voie Normale, est resté à l’affiche durant six semaines dans les cinémas tunisiens.

En 2021, elle écrit, tourne et produit son premier long-métrage de fiction, Sous Les Figues, et remporte plusieurs prix à la Mostra de Venise (Final Cut in Venice). Elle est ensuite sélectionnée pour la 54e Quinzaine des Réalisateurs à Cannes 2022.

« Je voulais tourner un film sur des jeunes qui animent une radio rurale et quand j’ai rencontré Fidé, j’ai eu un coup de coeur. Elle n’était pas spécialement intéressée par le casting, mais elle a fini par auditionner. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait pendant l’été. Elle m’a répondu qu’elle travaillait dans les champs, et m’a proposé de l’accompagner lors d’une journée de travail. Je suis donc allée voir ces femmes au labeur. À partir de là, j’ai décidé de changer complètement mon film ! Ces ouvrières agricoles m’ont émue. J’ai discuté avec elles de ce qu’elles vivent au quotidien, de leur manière de travailler, de leurs relations avec les hommes, du patriarcat : il y avait déjà tellement de matière ! Je tenais à donner un visage à ces travailleuses habituellement invisibles. Je me suis alors mise à écrire en écoutant en boucle L’Estaca, un chant contestataire né sous Franco. Dans sa version arabe tunisienne de Yesser Jradi, c’est un chant sur le labeur, l’amour et la liberté, que j’ai tout naturellement choisi comme musique pour le générique du film »

Sana Na N’Hada

Un des cinéastes majeurs de Guinée-Bissau

30 ans après Xime, il revient, sur l’histoire de la lutte armée pour l’indépendance en Guinée-Bissau et sur ce qu’il reste de l’héritage d’Amilcar Cabral, à travers Nome à la fois fiction et archive irremplaçable de la guerre, filmée par lui et par Flora Gomes.

Sana Na N’Hada, né en Guinée-Bissau en 1950, est l’auteur de 3 longs-métrages. Il a étudié le cinéma à l’Institut cubain des arts et industries cinématographiques où Amilcar Cabral, le leader révolutionnaire, avait envoyé plusieurs jeunes apprentis cinéastes, dont Flora Gomes, un des premiers invités de Visions d’Afrique.

À son retour en Guinée-Bissau, Sana Na N’Hada documente la guerre d’indépendance puis réalise sa première fiction, Xime, présentée à Cannes en 1994. Son cinéma va se construire dans des allers-retours entre la mémoire de l’occupation portugaise, les luttes d’indépendance et une méditation sur la force des sociétés traditionnelles en Guinée-Bissau. Il y voit un modèle écologique où les humains acceptent les puissances naturelles auxquelles ils savent appartenir pour affronter les défis du monde moderne.

Sembène Ousmane

« Sembène Ousmane, l’ainé des anciens, comme tout le monde l’appelait de son vivant, écrivain reconnu dans le monde entier, premier cinéaste africain de fiction, méritait bien seize ans après sa disparition qu’on se penche à nouveau sur son œuvre, véritable « comédie africaine moderne ».

S’inspirant de sa vie et de son expérience, Sembène, l’enfant insoumis de Casamance, le tirailleur sénégalais, le docker du port de Marseille, l’artiste, a fait un choix déterminant : il a pris le parti de la littérature et du cinéma pour pouvoir vivre et agir dans l’Afrique postcoloniale. Son œuvre est en prise directe avec les enjeux de la modernité et les grands défis contemporains. Dans mon livre Sembène Ousmane un homme debout, je tisse les liens entre romans et fictions cinématographiques à la découverte de personnages hauts en couleur. La foi de Sembène dans la force des hommes et des femmes à s’éveiller à la conscience du monde est d’une grande actualité. Il a raconté des histoires d’hommes et de femmes debout, des histoires de passions, de désir d’actions, à travers drames et comédies. »

Valérie Berty

Apolline Traoré

Appoline Traoré est née en 1976 à Ouagadougou d’un père diplomate. La profession de son père lui fait parcourir le monde. À 17 ans, la famille s’installe aux États-Unis et elle fait des études à l’Emerson College de Boston, un établissement réputé dans les domaines de l’art et de la communication.
Elle réalise plusieurs courts métrages dans les années 2000, notamment The Price of Ignorance (Le Prix de l’ignorance) en 2000, sur la victime d’un viol à Boston, aux États-Unis, et Kounandi (La Personne qui porte chance) en 2003, sur une naine rejetée de tous, film sélectionné pour le festival international du film de Toronto 2004.

Elle produit son premier long-métrage en 2004 : Sous la clarté de la lune, puis rentre au Burkina Faso en 2005, et travaille avec Idrissa Ouedraogo, son mentor et ami. En 2008, elle réalise une série télévisée, Le Testament. Deux longs métrages la font connaître à l’international : Moi Zaphira en 2013, puis Frontières en 2017, un film primé au Fespaco, le festival de cinéma de Ouagadougou, tout comme Desrances en 2019.

Pour la troisième fois de sa carrière, la cinéaste était en compétition lors de la 28e édition du Fespaco avec son cinquième film,  Sira  qui a remporté l’Etalon d’argent et 5 prix spéciaux.

« Sans compromis, Sira  le film d’Apolline Traoré l’est autant que sa réalisatrice, qui s’affirme dans son cinquième long-métrage, entre résilience et résistance. Sira est un symbole : « Mon film parle du terrorisme dans le Sahel et raconte comment les populations se battent pour se défendre et survivre. J’ai décidé de prendre une femme comme héroïne, car depuis le début de ce fléau, on parle beaucoup des actions de l’armée ou des politiciens, mais on parle beaucoup moins des femmes, et de comment elles se battent. »
Sophie Garcia. Le Monde

Anisia Uzeyman

Anisia Uzeyman est une actrice, dramaturge et réalisatrice franco rwandaise, formée à l’école du TNB de Rennes. Comédienne, elle a d’abord beaucoup travaillé pour le théâtre.

Au cinéma, elle a joué, entre autres, pour Emmanuel Finkiel et Florent-Emilio Siri (Nid de guêpes), puis dans Tey d’Alain Gomis et Ayiti, Mon Amour de Guetty Felin. 

En 2016 elle passe à la réalisation avec Dreamstates, film experimental, entièrement tourné à l’IPhone.