Mo Harawe

Réalisateur, scénariste et producteur somalien, né à Mogadiscio (Somalie), Mo Harawe vit à Vienne (Autriche) depuis 2009. Il a réalisé des courts-métrages multi-primés. The Story of the Polar Bear That Wanted to Go to Africa (2018), Life on the Horn (2020, Tanit d’Or aux JCC  2021, Tunisie), 1947 (2020), Will My Parents Come to See Me ? (2023, Grand Prix du Festival de Clermont-Ferrand).  

Il a créé à Mogadiscio sa maison de production Maanmaal ACC. The Village Next to Paradise est son premier long-métrage.

Myriam U. Birara

La réalisatrice rwandaise Myriam Umiragiye Birara, née en 1992 en RDC à Masisi, a commencé sa carrière cinématographique en 2010, alors qu’elle était encore au lycée. À son actif plusieurs courts-métrages, Painted Stories (2018), Dream Job (2019) et Home (2021) qui évoquait déjà le sort d’une jeune femme fuyant un mariage abusif et cherchant en vain du soutien auprès de sa famille. The Bride est son premier long-métrage.

Karim Bensalah

Né à Alger, père algérien, mère brésilienne, Karim Bensalah  grandit à Haïti, au Sénégal et à Paris, où il suit des études de lettres. Il entre à la London Film School et réalise Constant Flow. Retour à Paris. Réalisateur, scénariste et comédien, ses courts-métrages, Le Secret de Fatima (2004), Racine(s) et Les Heures Blanches (2014), sont primés dans de nombreux festivals. Depuis plus de quinze ans, en France et au Brésil, Karim travaille également dans l’éducation à l’image. Son travail tourne autour de la question de l’identité.

C.J. « Fiery » Obasi

C.J. Obasi, affectueusement surnommé « Fiery », a grandi dans le sud-ouest du Nigéria en regardant des films d’horreur et en dessinant des BD de super-héros. Diplômé en informatique de l’université du Nigéria, il se tourne vers le cinéma et réalise son premier long-métrage Ojuju en 2014,  puis O-Town, un thriller policier. 

En 2019, il co – fonde le collectif de cinéma nouvelle vague Surreal16 qui veut se démarquer de Nollywood, de son mode de production, des thèmes abordés et de son esthétique. 

Le collectif produit Visions en 2017 et Juju Stories en 2021. Au cœur de son travail, la rencontre entre les mythes traditionnels et le monde dit « moderne ».

Laurent Chevallier

Laurent Chevallier, né en 1955, s’oriente dès ses études vers le documentaire. Assistant caméraman, directeur de la photographie pour des réalisateurs comme Jean-Jacques Beineix, René Allio, Patrice Leconte, il réalise dès 1979 de nombreux documentaires pour la télévision française. En 1990, Djembefola l’amène en Guinée où il va réaliser L’Enfant Noir (1995), adapté du roman de Camara Laye, Circus Baobab (2000), Hadja Moï (2005), Momo le doyen (2006), La Trace de Kandia (2014) et, enfin, Le Courage en plus. 

Billy Touré

Billy Touré, né en décembre 86, est réalisateur, technicien du son, assistant caméra spécialisé en prises de vues aériennes. Comme ingénieur du son, il a notamment travaillé sur les films La Trace de Kandia (2014), L’Absence de Mama Keïta (2008), Tout l’or du monde (2006), Il va pleuvoir sur Conakry (2005). Son court-métrage Une journée de N’Ga Touré (2013) a obtenu le Prix du meilleur documentaire au Festival Premier Film de Conakry. Le Courage en Plus est son premier long-métrage.

Asmae El Moudir

Réalisatrice, scénariste et productrice marocaine, Asmae El Moudir vit entre Paris et Rabat. Titulaire d’un master en production de l’Institut supérieur de l’information et de la communication de Rabat, elle a étudié à la FEMIS à Paris. Passionnée par son pays, la mémoire et le souvenir, Asmae a réalisé plusieurs courts-métrages documentaires, présentés et distingués dans les plus grands festivals du monde. En 2020, elle réalise un moyen-métrage, The Postcard. La Mère de tous les mensonges est son premier long-métrage. 

Raoul Peck

Réalisateur, scénariste, producteur de cinéma et homme politique haïtien, Raoul Peck est né à Port-au-Prince (Haïti) en 1953. Ses parents fuient la dictature de Duvalier et s’installent avec lui au Congo. Après des études d’ingénieur en France, en Allemagne et aux USA, il se tourne vers le journalisme puis le cinéma. Parmi ses films les plus célèbres, des documentaires, Haitian corner (1988), Lumumba la mort d’un prophète (1990), Haïti le silence des chiens (1994), Le profit et rien d’autre (2001) et des fictions, dont L’Homme sur les Quais (1993), Lumumba (2000), Sometimes in April (2005). Ministre de la Culture de la République d’Haïti de 1995 à 1997, il a été nommé en 2017 pour l’Oscar du meilleur documentaire avec I Am Not Your Negro. 

Mati Diop

Actrice, réalisatrice, scénariste et productrice franco-sénégalaise, Mati Diop est née en juin 1982 à Paris (France). Après des débuts comme plasticienne et un premier rôle dans 35 rhums de Claire Denis en 2008, elle a construit une œuvre mutante primée dans de nombreux festivals et s’est imposée comme l’une des figures majeures du cinéma d’auteur international. Son cinéma nomade, romanesque et politique transgresse les frontières entre les genres, les formats, comme une extension de sa double identité et d’une créolité revendiquée. Elle a réalisé entre autres Atlantiques (CM), Mille soleils, Atlantique (premier long-métrage de fiction, 2019, Grand Prix du Festival de Cannes), Dahomey (2024, long-métrage documentaire). 

En créant sa maison de production Fanta Sy à Dakar, elle poursuit son engagement sur le continent africain.

Luck Razanajaona

Luck Razanajaona, né en 1985, est un cinéaste malgache diplômé de l’École des arts visuels de Marrakech en 2011. Il a participé à des « ateliers » prestigieux tels que The Berlinale Talent Campus, The Rotterdam Lab et La Fabrique des Cinémas du Monde à Cannes. Ses courts-métrages, Le Zébu de Dadilahy (2013), Madame Esther (2015), Faritra (2021) ont été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals à travers le monde, dont le Fespaco. Disco Afrika est son premier long-métrage.