Lina Soualem

Lina Soualem est une actrice et réalisatrice française, fille de l’acteur Zinedine Soualem et de l’actrice et réalisatrice palestinienne Hiam Abbas.

Elle fait des études d’histoire et de sciences politiques et se spécialise dans l’histoire des sociétés arabes contemporaines. Elle débute comme actrice dans « Héritage » réalisé par sa mère en 2012 puis, entre 2017 et 2019, dans les films « A mon âge, je me cache encore pour fumer » de Rayhana Obermeyer, « Wardi » de Mats Grorud, et « Tu mérites un amour » de Hafsia Herzi.

Son parcours universitaire lui permet également de voyager pour la première fois en Algérie, expérience qui lui fait « prendre conscience d’un malaise personnel » : « j’étais dans le pays de mes grands-parents, je savais plus ou moins de quelle région ils venaient, mais je ne savais rien de la façon dont leur histoire personnelle s’était ancrée dans cette grande Histoire ».

Elle décide alors de filmer pendant trois ans ses grands-parents après l’annonce de leur séparation et de les interroger sur leur vie. Elle réalise ainsi son premier film, « Leur Algérie », sorti sur les écrans en octobre 2021.

Aïssa Maïga

Aïssa MAÏGA est une scénariste, réalisatrice, comédienne de théâtre et de cinéma, écrivaine, née le 25 mai 1975 à Dakar d’un père malien et d’une mère sénégalo-gambienne. Aïssa Maïga a passé ses quatre premières années dans la capitale sénégalaise, avant de s’installer à Paris. Elle fait ses études secondaires au lycée Voltaire, à Paris, puis se forme comme actrice au Laboratoire de l’Acteur Hélène ZidiChéruy.

Elle débute en 1992 dans une comédie musicale, « La Nuit la plus longue« , puis obtient son premier rôle dans un court-métrage avec « Le Royaume du passage« . Elle aura son premier rôle dans un long-métrage en 1996 avec « Saraka Bo » de Denis Amar aux côtés de Yvan Attal et Richard Bohringer, film qui raconte une enquête policière sur un meurtre commis dans une communauté afro.

Elle devient peu à peu une actrice remarquée du cinéma français, rencontrant des réalisateurs prestigieux comme Michael Haneke, Claude Berri, Alain Tanner et se fait vraiment connaître grâce à son rôle dans la suite de L’Auberge espagnole, « Les Poupées russes », dans lequel elle joue la petite amie de Romain Duris.

Elle diversifie ses activités et entre dans la réalisation, avec en 2008, « Il faut quitter Bamako ».

Après avoir joué dans le recueil de courts-métrages internationaux sur la capitale française « Paris, je t’aime« , elle obtient une nomination dans la catégorie meilleur espoir féminin aux Césars 2007 pour son rôle dans le film « Bamako » d’Abderrahmane Sissako.

Aïssa Maïga est une actrice engagée. Elle est marraine de l’Amref, première ONG de santé publique en Afrique et ambassadrice de Stand Up for African Mothers, campagne qui vise à former des sages-femmes sur le continent, pour lutter contre la mortalité maternelle et infantile.

Elle s’est également engagée auprès de PlaNet Finance, organisme de micro-finance qui œuvre en faveur des pays du Sud, présidé par Jacques Attali.

Elle réalise, entre 2018 et 2020 , dans le nord du Niger le documentaire « Marcher sur l’eau« qui a obtenu l’Étalon d’argent du film documentaire au FESPACO ( Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision ) en 2021.

Filmographie comme réalisatrice

2021 : Marcher sur l’eau

2021 : Regard noir

2008 : Il faut quitter Bamako

Ayten Amin

Ayten AMIN est une réalisatrice , scénariste et productrice égyptienne.
Elle est née en 1978 à Alexandrie, en Égypte. Elle a étudié le cinéma de manière indépendante. Elle a réalisé son premier court métrage de fiction Her Man en 2006 ainsi qu’un certain nombre de films publicitaires.

Son court métrage suivant [après «I know who she is , en 2007], Spring 89 réalisé en 2009 a reçu de nombreux prix nationaux en Égypte. Son premier long métrage de fiction 69 Messaha Square (2013) qu’elle a coécrit avec Muhammed El Hajj a remporté le prix du meilleur projet à la Cairo film Connection en décembre 2010.

Elle a co-réalisé le documentaire Tahrir 2011, qui a été sélectionné au Festival international du film de Venise, au TIFF Toronto International Film Festival et a été nominé pour le prix du meilleur documentaire au cinéma pour la paix à la Berlinale 2012.

En 2019, elle a réalisé 20 épisodes d’un drame à succès Saabe’ Gaar (Le septième voisin), une série télévisée de 70 épisodes.

Souad (2020) est son second long métrage de fiction. Il a été sélectionné en 2020 à Cannes et à la Berlinale en 2021.

Filmographie

2020 – Souad LM
2019 – Saabe’Gaar : série télévisée
2013 – 69 Messaha Square LM
2011 – Tahrir 2011(The Good, The Bad And The Politician » (2011, collectif, segment : «The Bad»)
2009 – Spring 89
2007 – I know who she is
2006 – Her Man

Leyla Bouzid

Née à Tunis en 1984, elle est la fille du réalisateur Nouri Bouzid.

Après le baccalauréat, elle s’installe à Paris pour étudier la littérature à la Sorbonne. Après la coréalisation d’un premier court métrage avec Walid Mattar, « Bonjour » (Sbah el khir), elle complète ses études à la Fémis (Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son) en section « réalisation » (promotion 2011).

En 2011, elle réalise, comme film de fin d’études, un court métrage « Soubresauts » qui est produit par la Fémis et qui reçoit le grand prix du jury des films d’écoles au Festival Premiers Plans d’Angers. Elle tourne 2 ans plus tard Zakaria dans le sud de la France, un court-métrage avec des comédiens non professionnels. Elle recevra de nombreux prix dont l’ Etalon de Bronze et le prix Thomas Sankara au Fespaco en 2015.

Son premier long métrage A peine j’ouvre les yeux , sorti en 2015 a été couronné de très nombreux prix, notamment à Venise( prix du public) , à Carthage et à Montpellier .

Une histoire d’amour et de désir, son second long métrage, a été présenté à la clôture de la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2021. Il est en compétition au Festival d’Angoulême en Août 2021.

Filmographie

2020 – Une histoire d’amour et de désir
2015 – À peine j’ouvre les yeux
2013 – Zakaria (CM)
2011 – Soubresauts, (CM) (film de fin d’étude produit par La Fémis)
2010 – Un Ange passe (CM)
2006 – Sbeh el khir (Bonjour) coréalisé avec Walid Mattar (CM)

Moufida Tlatli

Moufida Tatli est née à Sidi Bousaïd, dans la région de Carthage, en 1946. Issue d’une famille traditionaliste, elle découvre le cinéma grâce à son professeur de philosophie. Après des études de montage en France, à l’IDHEC (ancêtre de la Fémis) dont elle sort diplômée en 1968, elle travaille à la télévision française puis rentre en Tunisie et travaille au montage de très nombreux films dont Omar Gatlato de Merzak Allouache, Les Baliseurs du désert de Nacer Khémir, Le Cantique des pierres de Michel Khleifi et Halfaouine, l’enfant des terrasses de Férid Boughedir. Elle est ainsi pendant plusieurs années au cœur de la production cinématographique tunisienne.

En 1993, elle réalise son premier long-métrage coécrit avec Nouri Bouzid (l’un des chefs de file du cinéma tunisien) « Les Silences du palais », qui est unanimement salué et rencontre un grand succès dans les salles. Il remporte de nombreux prix, notamment le Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage en 1994, la Tulipe d’or au Festival international du film d’Istanbul, le Prix du meilleur long métrage lors du 5e Festival du cinéma africain de Milan. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes , il reçoit une mention spéciale du jury de la Caméra d’or .

Son second long métrage La Saison des hommes sort en 2000 et est présenté en sélection officielle dans la section Un Certain Regard au festival de Cannes. Il reçoit le Grand Prix IMA à la 5e Biennale des cinémas arabes à Paris.

En 2001, Moufida Tatli fait partie du jury du Festival de Cannes.

Son dernier long métrage, « Nadia et Sarra », est réalisé en 2004 pour la chaîne de télévision ARTE.

Moufida Tatli est décédée en février 2021

Filmographie

1994 – Les Silences du palais
2000 – La Saison des hommes
2004 – Nadia et Sarra

Sanaa Akroud

Sanaa Akroud est née en 1978 dans le sud-ouest du Maroc.
Après ses études secondaires, elle intégre l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle de Rabat (ISADAC) dont elle est diplômée en 2004.

Elle acquiert rapidement une renommée comme comédienne dans les activités théâtrales et dans de nombreuses séries télévisées . Elle est aussi présente au cinéma dans des films marocains (Terminus des anges de Hicham Lasri, Narjiss Nejjar et Mohamed Mouftakir en 2009 ) et étrangers, notamment dans Femmes du Caire de Yousry Nasrallah (2009).

A partir de 2008, Sanaa Akroud se lance dans la réalisation de plusieurs courts métrages (Donne moi la flute et chante en 2008, L’impasse et 26 heures en 2011 ) et de nombreux téléfilms ( dont Les cinq saisons en 2011 et Les noces du loup en 2013) qui sont des succès et reçoivent de nombreux prix.

C’est en 2015 qu’elle réalise son premier long métrage qui sort sur les écrans marocains en avril : Khnifist Rmad (le scarabée des cendres) ( Elle est l’auteur du scénario et joue l’un des principaux rôles ). Il s’agit d’une fable qui met en scène un sultan qui a besoin d’un héritier et doit trouver rapidement une épouse mais qui se trouve confronté aux ruses d’une courageuse et habile fille du peuple. Une comédie romantique inspirée des contes traditionnels qui obtient un succès dans les salles.

Son deuxième long métrage Myopia est sorti en 2019 et a remporté plusieurs prix au Festival Vues d’Afrique à Montréal en 2020. (Sanaa Akroud est installée au Canada depuis quelques années).


Filmographie

2019 – Myopia LM
2015 – Khnifist R’mad (le scarabée des cendres) LM
2011 – L’impasse CM
2011 – 26 heures CM
2008 – Donne moi la flute et chante CM

Désirée Kahikopo

Desiree Kahikopo est une actrice, auteure, réalisatrice et productrice namibienne qui a participé depuis plus de 10 ans à de nombreuses activités théâtrales et cinématographiques. Elle a produit, réalisé et écrit sa toute première pièce intitulée Une vie de blues, qui a remporté le prix de la meilleure scénographie aux Namibian Theatre and Film Awards en 2014.

Elle a beaucoup fréquenté les plateaux de tournage, notamment en tant que productrice exécutive. The White Line La ligne blanche) est son premier long métrage. Il a été présenté en avant-première au 40e Festival international du film de Durban en 2019 et devrait sortir en Namibie en 2020.

Désirée Kahikopo a remporté le prix du « meilleur nouveau réalisateur » au Namibian Theatre and Film Awards 2019 où le film a obtenu le prix du meilleur scénario et le prix du public.