Leyla Bouzid

Née à Tunis en 1984, elle est la fille du réalisateur Nouri Bouzid.

Après le baccalauréat, elle s’installe à Paris pour étudier la littérature à la Sorbonne. Après la coréalisation d’un premier court métrage avec Walid Mattar, « Bonjour » (Sbah el khir), elle complète ses études à la Fémis (Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son) en section « réalisation » (promotion 2011).

En 2011, elle réalise, comme film de fin d’études, un court métrage « Soubresauts » qui est produit par la Fémis et qui reçoit le grand prix du jury des films d’écoles au Festival Premiers Plans d’Angers. Elle tourne 2 ans plus tard Zakaria dans le sud de la France, un court-métrage avec des comédiens non professionnels. Elle recevra de nombreux prix dont l’ Etalon de Bronze et le prix Thomas Sankara au Fespaco en 2015.

Son premier long métrage A peine j’ouvre les yeux , sorti en 2015 a été couronné de très nombreux prix, notamment à Venise( prix du public) , à Carthage et à Montpellier .

Une histoire d’amour et de désir, son second long métrage, a été présenté à la clôture de la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2021. Il est en compétition au Festival d’Angoulême en Août 2021.

Filmographie

2020 – Une histoire d’amour et de désir
2015 – À peine j’ouvre les yeux
2013 – Zakaria (CM)
2011 – Soubresauts, (CM) (film de fin d’étude produit par La Fémis)
2010 – Un Ange passe (CM)
2006 – Sbeh el khir (Bonjour) coréalisé avec Walid Mattar (CM)

Mamadou Dia

Mamadou Dia, réalisateur, scénariste et producteur sénégalais, est né à Matam, ville du nord est du Sénégal située au bord du fleuve.

Après des études de géographie physique au Sénégal et une année au Média Centre de Dakar, il a acquis , pendant plusieurs années, une expérience en tant que vidéo-journaliste parcourant de nombreux pays africains il est parti aux Etats Unis , où il réside actuellement, pour effectuer des études de cinéma à la Tisch School of the Arts de l’Université de New York où il a obtenu un Master.

Il a réalisé ensuite une série de courts métrages sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux , notamment à Toronto et à Venise.. Son court métrage Samedi Cinema (2016) a été présenté en avant-première à la Mostra de Venise et au Toronto International Film Festival.

Baamum Nafi (Le père de Nafi), est son premier long métrage (2019) . Il a été présenté au Festival de Locarno en 2019 où il a remporté le prix de la meilleure première oeuvre et le Léopard d’or de la section « cinéastes du présent ».

Filmographie

2019 – Baamum Nafi (Le Père de Nafi)
2018 – Lost in transit (CM)
2016 – Samedi Cinema (CM)

Mahmoud Ben Mahmoud

Mahmoud Ben Mahmoud est né en 1947 à Tunis, issu d’une famille d’origine turque .
Son père était théologien et amateurs des arts et des lettres. Le jeune Mahmoud ne tarda pas à opter pour une formation cinématographique et fait ses études à l’Institut nationl supértieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion (INSAS) à Bruxelles. Plus tard, il fit des études d’histoire de l’art, d’archéologie et de journalisme à l’université libre de Bruxelles (ULB).

Tout au long de sa carrière, Mahmoud Ben Mahmoud a réalisé de nombreux courts et longs métrages, de fiction et documentaires, traitant essentiellement de sujets qui concernent les minorités en Tunisie.

Il commence sa carrière en réalisant, entre 1967 et 1970, des courts métrages tels que Escurial (1967), Les Vieux (1970), Comic Strip (1970). Il participe ensuite à l’écriture de deux films « Le Fils d’Amr est mort  » de Jean-Jacques Andrien et «Kfar Kassem » de Borhane Alaoui avant de réaliser en 1982 son premier long métrage  » Traversées »

Il co-réalise en 1991 son deuxième long métrage « Poussière de diamant ». Le film qui traite de la vie de la communauté italienne en Tunisie est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 1992 Il s’intéressa aussi au film documentaire et en réalisa sept entre 1992 et 2006 dont, en 1996 , un court métrage consacré à Albert Samama Chikli, pionner du cinéma tunisien et en 2006  » Les Beys de Tunis, une monarchie dans la tourmente coloniale ».

D’autres longs métrages ont jalonné sa carrière cinématographique de succès, notamment en 2003 « Les siestes grenadines » et plus récemment , en 2012, « Le Professeur ».

« Fatwa » est son dernier long métrage. Il a obtenu le Tanit d’Or au Journées Cinématographiques de Carthage en 2018.

Filmographie

2018 – Fatwa
2012 – Le Professeur
2006 – Les beys de Tunis (Doc)
2004 – Les suspects
2003 – Fadhel Jaïbi, on théâtre en liberté (Doc)
2001 – Les mille et une voix (Doc)
2000 – Les siestes grenadines
1998 – Ennejma Ezzahra (Doc)
1996 – Albert Samama-Chikli (Doc)
1996 – Anastasia de Bizerte (Doc)
1992 – Italiani dell’ altra riva (Doc)
1992 – Poussières de diamant
1982 – Traversées
1970 – Comic strip (CM))
1970 – Les vieux (CM))
1967 – Escurial (CM)

Wilfried N’Sondé

Né en 1968 à Brazzaville, Wilfried N’Sondé arrive en France en 1973 à l’âge de 4 ans.
Sa famille s’installe à Melun, en Seine et Marne, dans un environnement multiculturel. Après le baccalauréat, il fait des études de droit et de sciences politiques à Paris.

En 1989, à l’annonce de la chute du mur , il se rend à Berlin et décide de s’y installer en 1991. Il y restera plus de 20 ans. Il pratique plusieurs métiers puis devient travailleur social.

Très attiré par la musique , il écrit des chansons et se produit régulièrement en duo avec son frère Serge N’Sondé en France et en Allemagne.

Il se lance plus tardivement dans la littérature et écrit des nouvelles puis, en relation avec l’éditeur Actes Sud, il publie en 2007 son premier roman Le coeur des enfants léopards qui relate le destin tragique d’un jeune homme ayant grandi dans une banlieue pauvre.
Ce premier roman est un succès et obtient le Prix Senghor du premier roman francophone et le Prix des Cinq Continents de la francophonie. Il est adapté au théâtre.

En 2010, Wilfried N’Sondé publie un deuxième roman Le silence des esprits suivi en 2012 d’un troisième roman Fleur de béton, saisissante galerie de portraits des habitants d’une cité pauvre.
Son dernier roman, Un océan, deux mers, trois continents (2018) raconte les aventures de Nsaku Ne Vunda qui, né vers 1583 sur les rives du fleuve Kongo et baptisé Dom Antonio Manuel le jour de son ordination, est chargé par le roi des Bakongos de devenir son ambassadeur auprès du pape….Il a également obtenu de nombreuses distinctions.

Son dernier roman Femme du ciel et des tempêtes sortira chez les libraires en Août 2021.

L’œuvre de Wilfried N’Sondé se caractérise par l’intérêt que l’auteur accorde à la vie des gens du peuple qui souffrent de la pauvreté, de la violence et de l’exclusion.

Bibliographie

  • Femme du ciel et des tempêtes , Ediions Actes Sud 2021
  • Un océan, deux mers, trois continents, Éditions Actes Sud, 2018
  • Berlinoise, Éditions Actes Sud, 2015
  • Manifeste pour l’hospitalité des langues, Collectif, sous la direction de Gilles Pellerin, avec la participation de Wilfried N’sondé, Éditions la Passe du vent, L’instant même, 2012
  • Fleur de béton, Éditions Actes Sud, 2012
  • Le Silence des esprits, Éditions Actes Sud, 2010 ; Babel, 2018
  • Le Coeur des enfants léopards, Éditions Actes Sud, 2007 ; Babel, 2010

Chadia Chaïbi-Loueslati

Passionnée depuis l’enfance par le dessin et la couture, Chadia Loueslati a quitté le domaine de la publicité où elle travaillait pour se lancer dans la création de sa propre marque d’accessoires de décoration pour enfants dessinés et réalisés par ses soins.

Elle est illustratrice et auteurs de plusieurs romans graphiques, notamment de « Famille nombreuse », sa première réalisation couronnée en 2017 par le prix de la société des gens de lettres qui raconte l’histoire de sa famille, de ses parents, le Daron et Omi, (et de ses 11 frères et sœurs) qui ayant quitté la Tunisie, sont venus s’installer en France dans les années 1960.

Après le succès de Famille nombreuse, Chadia poursuit son récit de la saga familiale dans son second roman graphique « Nos vacances au bled ». La « famille nombreuse » vit en banlieue parisienne. Les parents décident d’acheter un terrain en Tunisie et d’y faire construire leur maison pour se rapprocher de la famille restée au bled et de pouvoir partir en vacances chaque été. Chasia Loueslati exerce également en tant que professeur de mosaïque et plasticienne dans les écoles et signe ses travaux sous le pseudonyme de Lou.

« A propos de « Famille nombreuse »

 » Un bijou. Ce premier roman est un petit bijou de drôlerie et de finesse. Les dessins sont magnifiques, les dialogues truculents.L’auteur a parfaitement réussi à évoquer une époque, les années 1980, et à relater des moments de son enfance. C’est à la fois drôle et touchant, les dessins sont superbes et les dialogues géniaux! Une pépite! « 
Marion

Moufida Tlatli

Moufida Tatli est née à Sidi Bousaïd, dans la région de Carthage, en 1946. Issue d’une famille traditionaliste, elle découvre le cinéma grâce à son professeur de philosophie. Après des études de montage en France, à l’IDHEC (ancêtre de la Fémis) dont elle sort diplômée en 1968, elle travaille à la télévision française puis rentre en Tunisie et travaille au montage de très nombreux films dont Omar Gatlato de Merzak Allouache, Les Baliseurs du désert de Nacer Khémir, Le Cantique des pierres de Michel Khleifi et Halfaouine, l’enfant des terrasses de Férid Boughedir. Elle est ainsi pendant plusieurs années au cœur de la production cinématographique tunisienne.

En 1993, elle réalise son premier long-métrage coécrit avec Nouri Bouzid (l’un des chefs de file du cinéma tunisien) « Les Silences du palais », qui est unanimement salué et rencontre un grand succès dans les salles. Il remporte de nombreux prix, notamment le Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage en 1994, la Tulipe d’or au Festival international du film d’Istanbul, le Prix du meilleur long métrage lors du 5e Festival du cinéma africain de Milan. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes , il reçoit une mention spéciale du jury de la Caméra d’or .

Son second long métrage La Saison des hommes sort en 2000 et est présenté en sélection officielle dans la section Un Certain Regard au festival de Cannes. Il reçoit le Grand Prix IMA à la 5e Biennale des cinémas arabes à Paris.

En 2001, Moufida Tatli fait partie du jury du Festival de Cannes.

Son dernier long métrage, « Nadia et Sarra », est réalisé en 2004 pour la chaîne de télévision ARTE.

Moufida Tatli est décédée en février 2021

Filmographie

1994 – Les Silences du palais
2000 – La Saison des hommes
2004 – Nadia et Sarra

Merzak Allouache

Merzak Allouache est né à Alger Il suit en 1964 des études cinématographiques dans la section réalisation de l’Institut National du Cinéma d’Alger.. Après « Le Voleur » son premier court métrage, il complète sa formation par des stages à l’IDHEC en 1967 et à l’ORTF en 1968. Il travaille également comme assistant sur quelques films et réalise des documentaires, des émissions humoristiques pour la télévision algérienne et plusieurs longs métrages de fiction dont Omar Gatlato présenté à Cannes à la Semaine de la Critique en 1977 et qui le fait connaître internationalement.

Deux réalisations vont définitivement asseoir sa renommée : «Bab El-Oued City» présenté à Cannes dans la section Un Certain Regard en 1994 et en 1996, la comédie «Salut cousin !» qui est sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Il revient au cinéma en 2001 avec «L’Autre monde». L’année suivante, il pousse son ami Gad Elmaleh, à transposer sur grand écran l’un des personnages de son one-man show,  le travesti romantique «Chouchou», dans une comédie dont il assure la mise en scène.

A partir de 2009, il change radicalement de registre et réalise plusieurs films qui mettent en évidence les maux de la société algérienne, «Harragas» en 2009 qui suit l’histoire des « harragas » , jeunes gens qui fuient l’Algérie pour échapper à la misère, puis , en 2011, «Normal !» qui retrace les débuts des printemps arabes à travers l’histoire de Fouzi, un jeune cinéaste algérien ..
En 2012, il retrace, dans un film engagé «Le Repenti», le parcours d’un islamiste en voie de réinsertion, entre rédemption et regrets.
«Les Terrasse», sorti sur les écrans en 2014 est dans la même veine : il trace le portrait inquiétant d’une société algérienne « qui n’a pas exorcisé ses démons ».

Il poursuit dans la même veine dans ses dernières réalisations avec, en 2015, «Madame Courage», poignant récit réaliste sur une jeunesse algérienne à la dérive.et en 2017 «Vent divin» , portrait de deux jeunes terroristes qui préparent un attentat dans le sud algérien. Entre ce deux fictions, en 2016, il réalise un long documentaire, «Enquête au paradis» : une actrice-reporter parcourt l’Algérie en interrogeant ses nombreux interlocuteurs de toutes conditions sur leur vision du paradis.Ce film a été couronné par le FIPA d’or du documentaire en 2017.

L’œuvre de Merzak Allouache est un témoignage incontournable pour qui s’efforce de comprendre l’état et l’évolution de la société algérienne.

Filmographie

2107 – Vent divin
2016 – Enquête au paradis
2015 – Madame Courage
2013 – Les Terrasses
2012 – Le Repenti
2012 – La baie d’Alger (TV)
2011 – Normal!
2011 – Tata Bakhta (TV)
2009 – Harragas
2009 – Tamanrasset (TV)
2005 – Bab el web
2003 – Chouchou
2001 – L’autre monde
2001 – À bicyclette (TV)
1999 – Pepe Carvalho (série TV) – épisode : La solitude du manager
1998 – Alger-Beyrouth: pour mémoire (TV)
1996 – L’amour est à réinventer, dix histoires d’amours au temps du sida (segment « Dans la
décapotable »)
1996 – Salut cousin!
1994 – Bab El Oued City
1989 – L’après-Octobre (Documentaire) 1989 Femmes en mouvement (doc)
1987 – Un amour à Paris
1982 – L’homme qui regardait les fenêtres
1979 – Mughamarat batal (Les aventures d’un héros)
1977 – Omar Gatlato

BANIA (orchestre)

L’orchestre Bania a été créé en 2005 et réunit 6 musiciens algériens et français, porté par Hafid BIDARI, comédien, auteur, compositeur et musicien.
Il a fait partie de 2008 à 2013 de l’orchestre national de Barbes et a parcouru le monde avec cette formation.

A l’origine de la musique de Bania, on trouve le répertoire ancestral du Diwane ; des rythmes et des chants de transe, amenés en Algérie, à travers le Sahara, par les esclaves venus d’Afrique de l’Ouest.
Ainsi le Diwane est un élément de ses musiques « métisses » , nées du contact des musiques berbères et des musiques d’Afrique sub-Saharienne que l’on rencontre sur la marge méridionale du Sahara, du Maroc (Gnawa) à la Lybie.

Le concert de BANIA ouvrira « La soirée des 10 ans » de Visions d’Afrique le vendredi 16 octobre à l’Eldorado.

Sofia Aouine

Sofia Aouine est née en 1978 dans les Hauts-de-Seine de parents venus d’Algérie. Confiée à l’Assistance Publique en 1980, elle est élevée en familles d’accueil jusqu’en 1998 (20 ans).
Elle intègre l’Université en 1999 pour des études de lettres, option Théâtre.
En 2003, elle effectue un voyage au Burkina Faso pour assister au festival des Récréatrales.
Très intéressée par le travail réalisée sur le terrain par une reporter-journaliste qui couvre l’évènement, elle décide de se lancer dans le journalisme. Elle parvient alors, en 2004 , à effectuer un stage à Radio-France-International et à se faire recruter, comme pigiste, par Jean Lebrun, à France Culture.

Elle participe à l’élaboration de nombreuses émissions radio, notamment à RFI, France Culture et France Inter, comme reporter-radio et documentariste. Ces années de radio et de reportages sont essentielles pour sa formation : « La radio est ma mère et Truffaut est mon père », déclare-t-elle …

Elle publie « Rhapsodie des oubliés » en Août 2019 et reçoit « le Prix de Flore  » pour ce premier roman en novembre 2019 . En mars 2020, le prix littéraire Beur FM / TV5 Monde lui est attribué par un jury présidé par Benjamin Stora.

« Enfin, concernant la suite de votre parcours, la publication de votre premier roman vous a- t-elle donné l’envie d’en écrire d’autres ? Quel ressenti avez-vous sur cette expérience ?

Oui, je suis déjà en route vers d’autres territoires de fiction. C‘est un cadeau du ciel, d’avoir envie d’écrire et de pouvoir le faire. Même si cela est difficile. Cette expérience a été comme l’accomplissement d’un destin que je n’ai pas choisi mais que j’ai fini par embrasser. »

Interview Babelio Novembre 2019

Amadou Gaye

Amadou Gaye est né à Saint-Louis du Sénégal et a passé sa jeunesse à Dakar.
Il arrive à Paris en 1976 . Il fait des études de photographe et travaille pour plusieurs agences de presse, dont l’agence de presse Viva. Il photographie, en noir et blanc, la ville et surtout les banlieues, devenant presque, en 1983, le photographe « officiel » de la marche pour l’égalité et contre le racisme, qualifiée de « marche des beurs » par les médias. Ses photos sur Paris sont publiées par les éditions Granvaux en 2006 (préface de josiane Balasco) sous le titre « Paris la douce ». Elles illustrent l’ouvrage « Génération Métisse » paru chez Gallimard en 2013.

C’est dans les années 2000 qu’Amadou Gaye se tourne vers la scène et commence à se produire dans des soirées poétiques en célébrant les poètes africains. Son premier spectacle naît de sa rencontre avec Gabriel Debray, metteur en scène et directeur de la salle  » Le Local » à Belleville dans le 11° arrondissement de Paris. Il s’intitule « Négritudes » et rencontre le succès.

«Paroles de Nègres» est né fin 2014, toujours avec la complicité du metteur en scène Gabriel Debray. Il a participé à de nombreuses rencontres, notamment au festival Africajarc en juillet 2015 et au Centre Intermondes de la Rochelle en juin 2016.

Son spectacle actuel « Contes et poésies nègres » accorde toujours bien entendu une place privilégiée aux poètes de la francophonie mais il s’est élargi et réserve une attention toute particulière aux contes et aux visages féminins des poétesses d’Afrique et des Antilles.