Mamadou Dia

Mamadou Dia, réalisateur, scénariste et producteur sénégalais, est né à Matam, ville du nord est du Sénégal située au bord du fleuve.

Après des études de géographie physique au Sénégal et une année au Média Centre de Dakar, il a acquis , pendant plusieurs années, une expérience en tant que vidéo-journaliste parcourant de nombreux pays africains il est parti aux Etats Unis , où il réside actuellement, pour effectuer des études de cinéma à la Tisch School of the Arts de l’Université de New York où il a obtenu un Master.

Il a réalisé ensuite une série de courts métrages sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux , notamment à Toronto et à Venise.. Son court métrage Samedi Cinema (2016) a été présenté en avant-première à la Mostra de Venise et au Toronto International Film Festival.

Baamum Nafi (Le père de Nafi), est son premier long métrage (2019) . Il a été présenté au Festival de Locarno en 2019 où il a remporté le prix de la meilleure première oeuvre et le Léopard d’or de la section « cinéastes du présent ».

Filmographie

2019 – Baamum Nafi (Le Père de Nafi)
2018 – Lost in transit (CM)
2016 – Samedi Cinema (CM)

Mahmoud Ben Mahmoud

Mahmoud Ben Mahmoud est né en 1947 à Tunis, issu d’une famille d’origine turque .
Son père était théologien et amateurs des arts et des lettres. Le jeune Mahmoud ne tarda pas à opter pour une formation cinématographique et fait ses études à l’Institut nationl supértieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion (INSAS) à Bruxelles. Plus tard, il fit des études d’histoire de l’art, d’archéologie et de journalisme à l’université libre de Bruxelles (ULB).

Tout au long de sa carrière, Mahmoud Ben Mahmoud a réalisé de nombreux courts et longs métrages, de fiction et documentaires, traitant essentiellement de sujets qui concernent les minorités en Tunisie.

Il commence sa carrière en réalisant, entre 1967 et 1970, des courts métrages tels que Escurial (1967), Les Vieux (1970), Comic Strip (1970). Il participe ensuite à l’écriture de deux films « Le Fils d’Amr est mort  » de Jean-Jacques Andrien et «Kfar Kassem » de Borhane Alaoui avant de réaliser en 1982 son premier long métrage  » Traversées »

Il co-réalise en 1991 son deuxième long métrage « Poussière de diamant ». Le film qui traite de la vie de la communauté italienne en Tunisie est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 1992 Il s’intéressa aussi au film documentaire et en réalisa sept entre 1992 et 2006 dont, en 1996 , un court métrage consacré à Albert Samama Chikli, pionner du cinéma tunisien et en 2006  » Les Beys de Tunis, une monarchie dans la tourmente coloniale ».

D’autres longs métrages ont jalonné sa carrière cinématographique de succès, notamment en 2003 « Les siestes grenadines » et plus récemment , en 2012, « Le Professeur ».

« Fatwa » est son dernier long métrage. Il a obtenu le Tanit d’Or au Journées Cinématographiques de Carthage en 2018.

Filmographie

2018 – Fatwa
2012 – Le Professeur
2006 – Les beys de Tunis (Doc)
2004 – Les suspects
2003 – Fadhel Jaïbi, on théâtre en liberté (Doc)
2001 – Les mille et une voix (Doc)
2000 – Les siestes grenadines
1998 – Ennejma Ezzahra (Doc)
1996 – Albert Samama-Chikli (Doc)
1996 – Anastasia de Bizerte (Doc)
1992 – Italiani dell’ altra riva (Doc)
1992 – Poussières de diamant
1982 – Traversées
1970 – Comic strip (CM))
1970 – Les vieux (CM))
1967 – Escurial (CM)

Merzak Allouache

Merzak Allouache est né à Alger Il suit en 1964 des études cinématographiques dans la section réalisation de l’Institut National du Cinéma d’Alger.. Après « Le Voleur » son premier court métrage, il complète sa formation par des stages à l’IDHEC en 1967 et à l’ORTF en 1968. Il travaille également comme assistant sur quelques films et réalise des documentaires, des émissions humoristiques pour la télévision algérienne et plusieurs longs métrages de fiction dont Omar Gatlato présenté à Cannes à la Semaine de la Critique en 1977 et qui le fait connaître internationalement.

Deux réalisations vont définitivement asseoir sa renommée : «Bab El-Oued City» présenté à Cannes dans la section Un Certain Regard en 1994 et en 1996, la comédie «Salut cousin !» qui est sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Il revient au cinéma en 2001 avec «L’Autre monde». L’année suivante, il pousse son ami Gad Elmaleh, à transposer sur grand écran l’un des personnages de son one-man show,  le travesti romantique «Chouchou», dans une comédie dont il assure la mise en scène.

A partir de 2009, il change radicalement de registre et réalise plusieurs films qui mettent en évidence les maux de la société algérienne, «Harragas» en 2009 qui suit l’histoire des « harragas » , jeunes gens qui fuient l’Algérie pour échapper à la misère, puis , en 2011, «Normal !» qui retrace les débuts des printemps arabes à travers l’histoire de Fouzi, un jeune cinéaste algérien ..
En 2012, il retrace, dans un film engagé «Le Repenti», le parcours d’un islamiste en voie de réinsertion, entre rédemption et regrets.
«Les Terrasse», sorti sur les écrans en 2014 est dans la même veine : il trace le portrait inquiétant d’une société algérienne « qui n’a pas exorcisé ses démons ».

Il poursuit dans la même veine dans ses dernières réalisations avec, en 2015, «Madame Courage», poignant récit réaliste sur une jeunesse algérienne à la dérive.et en 2017 «Vent divin» , portrait de deux jeunes terroristes qui préparent un attentat dans le sud algérien. Entre ce deux fictions, en 2016, il réalise un long documentaire, «Enquête au paradis» : une actrice-reporter parcourt l’Algérie en interrogeant ses nombreux interlocuteurs de toutes conditions sur leur vision du paradis.Ce film a été couronné par le FIPA d’or du documentaire en 2017.

L’œuvre de Merzak Allouache est un témoignage incontournable pour qui s’efforce de comprendre l’état et l’évolution de la société algérienne.

Filmographie

2024 – Première Ligne
2017 – Vent divin
2016 – Enquête au paradis
2015 – Madame Courage
2013 – Les Terrasses
2012 – Le Repenti
2012 – La baie d’Alger (TV)
2011 – Normal!
2011 – Tata Bakhta (TV)
2009 – Harragas
2009 – Tamanrasset (TV)
2005 – Bab el web
2003 – Chouchou
2001 – L’autre monde
2001 – À bicyclette (TV)
1999 – Pepe Carvalho (série TV) – épisode : La solitude du manager
1998 – Alger-Beyrouth: pour mémoire (TV)
1996 – L’amour est à réinventer, dix histoires d’amours au temps du sida (« Dans la
décapotable »)
1996 – Salut cousin!
1994 – Bab El Oued City
1989 – L’après-Octobre (Documentaire) 1989 Femmes en mouvement (doc)
1987 – Un amour à Paris
1982 – L’homme qui regardait les fenêtres
1979 – Mughamarat batal (Les aventures d’un héros)
1977 – Omar Gatlato

Suhaib Gasmelbari

Né en 1979 au Soudan, Suhaib Gasmelbari a quitté le pays à 16 ans avec sa famille pour un exil qui l’a conduit successivement aux Emirats Arabes Unis, en Russie et en Egypte .
En 2002, il arrive en France et entreprend des études de cinéma à Paris VIII.

Il réalise des courts métrages tout en menant des recherches d’archives du cinéma soudanais au cours desquelles il retrouve des films perdus à l’origine de son premier long métrage, Talking About Trees.  Réalisé en 2018 Talking about Trees a été primé aux festivals d’Istanbul et à la Berlinale.


Filmographie

2019 Talking About Trees (doc-lm)
2018 Sudan’s forgotten films (doc-cm))
2012 Oda nagam (doc-cm)

Olivier Delahaye

Il est né à Paris en 1955.  Après des études de droit, d’histoire de l’art et de philosophie, il crée en 1986 une société de production de films publicitaires qui deviendra Planète Spots, au sein de laquelle il travaillera avec Luc Besson, Barry Myers, Tarsem, Paul Mejer, José Pinheiro, Didier Flamand et Josiane Balasko entre autres.

En 1999, il crée Odelion Films, société spécialisée dans la production cinématographique, notamment de longs-métrages et de documentaires.  Il produit en 2003 La caméra de bois dont il confie la réalisation à Ntshavheni Wa Luruli, cinéaste sud-africain (Ours de Cristal à Berlin en 2004), puis Nothing but the truth, film réalisé par John Kani, qui reçoit une demi-douzaine de prix dans les festivals.

Plus récemment, il se lance dans la littérature avec la publication d’un roman  Le ventre lisse  (qui est sorti chez Héloïse d’Ormesson en février 2014). Par ailleurs, passionné par Pierre Loti et son œuvre, il a publié en 2014 aux éditions Belin un ouvrage consacré à la maison de Pierre Loti « Pierre Loti à Rochefort. Le temple d’une vie ».

Il s’est également lancé dans la réalisation de films de format moyen avant de produire et réaliser en 2014, en collaboration avec le cinéaste burkinabé Dani Kouyaté, son premier long-métrage SOLEILS.


Filmographie

2014 – Soleils (production et coréalisation avec Dani Kouyaté)
2008 – Nothing but the truth de John Kani (production)
2003 – La camera de bois de Ntshavheni Wa Luruli (production)

Medhi Barsaoui

Mehdi Barsaoui est né en mai 1984 à Tunis et a grandi en Tunisie.
Il est diplômé de l’Institut Supérieur des Arts Multimédia de Tunis et de la DAMS (Université de Bologne) pour la réalisation de films.

Il réalise trois courts métrages : A ma place (Sideways) (2010), Bobby (2012) et On est bien comme ça (2016) qui ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux où ils ont remporté plusieurs prix. On est bien comme ça a remporté le Muhr d’or du meilleur film à Dubaï en 2016. Il a travaillé comme assistant-réalisateur sur plusieurs longs métrages tunisiens, notamment Le Challat de Tunis et La belle et la meute de Kaouther Ben Hania.

Sa carrière internationale débute avec Un fils, son premier long métrage, sélectionné au 76e Festival international de Venise dans la section Orizzonti. Il a obtenu le prix inter-film du meilleur film et Sami Bouajila a remporté le prix du meilleur acteur.


Filmographie

2019 : Un fils (lm)
2018 : On est bien comme ça (cm)
2014 : Bobby (cm)
2012 : Widjène (doc)
2012 : C’était mieux demain (doc)
2010 : A ma place (cm)

Likarion Wainaina

Likarion Wainaina est né en 1987 à Moscou en Russie.
Il réside et travaille à Nairobi au Kenya. Il a commencé à faire des films avant de devenir acteur de théâtre, puis membre des Phoenix Players, à Nairobi, à partir de 2007.  Il s’est lancé dans la réalisation comme metteur en scène tout en travaillant dans l’industrie du film comme directeur de la photographie. Au cours de cette période, il a accumulé une riche expérience dans diverses productions.

En tant que directeur de la photographie, il a également travaillé sur un certain nombre de documentaires et de publicités et a dirigé des émissions télévisées – dramatiques et sitcoms – et de nombreuses publicités télévisées.

Il a par ailleurs réalisé de nombreux courts métrages. Son film Between the Lines, l’un de ses premiers courts métrages, est devenu le premier film kenyan à être projeté sur un écran IMAX au Kenya et a été nominé aux AMCVA Awards 2015 comme « meilleur nouveau média en ligne ».
Ses autres travaux lui ont valu de multiples nominations et récompenses.

En 2015, son court métrage Bait a été réalisé et présenté au 48e Hour Film Festival. Ce film a remporté plusieurs prix, notamment celui du meilleur réalisateur. Le film a ensuite été sélectionné comme l’un des meilleurs courts métrages présentés au Festival de Cannes (2016).

Supa Modo est son premier long métrage. Il a été réalisé en 2018. Il a remporté de nombreux prix, notamment le Grand Prix « Ousmane Sembène » de la 21° édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (2019) et plusieurs prix au festival Ciné Junior 2019.


Filmographie

2018 – Supa Modo (lm)
2016 – Moving (cm)
2015 – Bait (cm)
2014 – Before and After (cm)
2014 – The Audition (cm)
2013 – Between the Lines (cm)
2013 – The Friend (cm)

Elvis Sabin Ngaïbino

Né en 1990, Elvis Sabin Ngaïbino a étudié la géologie.

Passionné du septième art, il a également fondé avec des amis l’Académie du Cinéma Centrafricain en 2012. Sans beaucoup de moyens, il a d’abord réalisé des films pour la télévision centrafricaine, avant de bénéficier d’une formation au documentaire prodiguée par les Ateliers Varan et l’Alliance française de Bangui – aux côtés de dix de ses compatriotes. Ngaïbino a pris le son sur plusieurs courts-métrages : « Nous de la ligne rouge » de Nazir Eliakim Raizou, « Mes yeux pour entendre » de Pascale Appora-Gnekindy, et « Chambre numéro 1 » de Leïla N’deye Thiam, consacrés à des enjeux de société – religieux, éducatifs ou sanitaires.

Ngaïbino réalise en 2017 un court-métrage, « Docta Jefferson« , sur un agent de santé qui exerce la médecine sans diplôme, tiraillé entre sa conscience et le besoin de nourrir sa famille. « Makongo » est son premier long métrage (72′).


Filmographie

2019 –  Makongo
2017 – Docta Jefferson

Hassen Ferhani

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986.
Il découvre le cinéma par hasard lorsque le réalisateur franco-algérien Lyes Salem filme dans son quartier le court-métrage Cousines (2004). Il est engagé comme stagiaire-script, une expérience fondatrice qu’il prolongera par une inscription au ciné-club Chrysalide où il développera sa culture du septième art. Il coanime le ciné-club de 2003 à 2008. En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction  Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux et il est assistant-réalisateur et second rôle du court métrage de Karim Moussaoui Ce qu’on doit faire. En 2008, il participe à la formation d’été de la FEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire Le vol du 140.

Deux ans plus tard, il co-réalise un film documentaire  Afric Hotel. En 2012, il est assistant sur le tournage du film L’oranais de Lyes Salem. Tarzan, Don Quichotte et nous réalisé en 2013 a été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux. Dans ma tête un rond-point, son premier long métrage (2015), a reçu de nombreux prix, notamment le Tanit d’or du documentaire au festival de Carthage.

Son deuxième long métrage « 143 rue du désert » lui a valu le prix du meilleur réalisateur émergeant au festival de Locarno en 2019.


Filmographie

2019 – 143 rue du désert (lm)
2015 – Dans ma tête un rond-point (lm)
2013 – Tarzan, Don Quichotte et nous (cm)
2010 – Afric Hotel (cm)
2006 – Les baies d’Alger (cm)

Amor Hakkar

Arrivé en France avec ses parents à l’âge de six mois, il passe sa jeunesse à Besançon, où il suit des études scientifiques. De cette enfance franc-comtoise, il tire un roman La cité des fausses notes publié aux éditions Pétrelle en 2001 (prix du livre Marcel Aymé 2002).

Passionné de cinéma et d’écriture, il réalise un premier court métrage en 1990, Apprends-moi à compter jusqu’à l’infini, suivi de son premier long métrage deux ans plus tard, Sale temps pour un voyou. En 1998, Amor HAKKAR redécouvre sa région natale, les Aures où il tourne quelques années plus tard Timgad, la vie au coeur des Aurès, documentaire de 52 minutes pour France 5. Cette découverte algérienne lui inspire également en 2004 le scénario de La Maison jaune. Le film est tourné en 2006 dans les Aurès et en langue berbère (lauréat fondation Beaumarchais SACD 2006). La Maison Jaune sort en salle en France en 2008 puis en Suisse et au Canada. Le film remporte de très nombreux prix.

Amor Hakkar travaille ensuite au long métrage Quelques jours de répit avec Marina Vlady et Samir Guesmi. Le film sera sélectionné au Festival du film de Sundance 2011.
En 2013, Amor HAKKAR réalise son quatrième long métrage « La Preuve » avec Nabil Asli et Anya Louanchi , sorti sur les écrans français en juillet 2014.
« Le choix d’Ali », son 6° film est sorti sur les écrans en décembre 2019.


Filmographie

2019 : Le choix d’Ali (lm)
2013: La Preuve, 95 min (lm) (Sélection officielle Dubaï 2013)
2011: Quelques jours de répit, 80 min (lm) (Sélection officielle Sundance 2011)
2008: La Maison jaune 86 min ( lm) (Sélection officielle Locarno 2007)
2002: Timgad, la vie au coeur dans les Aurès, 52 min (Doc)
1992 : Sale temps pour un voyou, 82 min (lm) 1990 : Apprends-moi à compter jusqu’à l’infini (cm)