Yasmina Chouikh

Née en 1982 à Alger, diplômée en psychologie et sciences de l’éducation, Yasmine Chouikh est actrice, journaliste et présentatrice télévisée.
Elle est la fille de la réalisatrice-monteuse Yamina Bachir Chouikh et du réalisateur Mohamed Chouikh dont elle a été l’actrice pour La Citadelle (1987) et Douar de femmes (2004).

Elle a collaboré avec la page culturelle du quotidien L’Authentique et travaille comme journaliste.
Elle présente également un programme télévisé sur le cinéma pour la chaîne de télévision algérienne nationale depuis 2005.

Elle a écrit plusieurs scénarios de courts métrages et en a réalisé deux : El Bab (La porte) en 2006 et El Djinn en 2010 ainsi qu’une série pour la télévision, Studio 27 en 2015.

Elle est directrice artistique du Festival international du court-métrage de Taghit (Algérie) et responsable des courts-métrages du Festival international du film arabe d’Oran (Algérie)

Jusqu’à la fin des temps (2017) est son premier long métrage de fiction. Il a reçu de nombreux prix, notamment le prix Oumarou Ganda du meilleur premier film à la 26° édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 2019. Il a représenté l’Algérie à la 91ème cérémonie des Oscars en février 2019.

Filmographie

2017 Jusqu’à la fin des temps
2015 Studio 27 ( série TV)
2010 El Djinn (CM)
2006 El bab (La porte) (CM)

Raul de La Fuente

Né en 1974 à Pampelune en Espagne, Raúl de la Fuente est connu pour avoir réalisé des courts métrages, Nömadak Tx en 2006 et Minerita en 2013, qui a reçu le Goya du meilleur court-métrage documentaire en 2014 et fut recommandé par le Ministère de la Culture espagnol dans la lutte pour l’égalité des genres. Il fut aussi dans la “short-liste” des courts métrages dans la course aux Oscar en 2015.

Il est à l’origine du projet de long-métrage Another day of life qu’il a produit au sein de la société Kanaki Films qu’il a fondée et qu’il dirige.

Fimographie

2017 : Another day of life (LM)
2013 : Minerita (CM)
2006 : Nömadak Tx (CM)

Peter Sedufia

Peter Kofi Sedufia est diplômé de l’Institut National du film et de la télévision du Ghana.
Il a commencé par écrire et réaliser pour la télévision des séries comme Master and 3 Maids.

Il a créé sa société de production OldFilm Productions et dirige des ateliers de formation The Director’s Call.

Il est le réalisateur de plusieurs courts métrages et Keteke son deuxième long métrage de fiction (2017) est remarqué d’abord en Afrique (Ghana, Nigéria, Cameroun, Egypte) puis dans de nombreux festivals européens. Le film a remporté un large succès public.

Mounia Meddour

Mounia Meddour, fille du réalisateur algérien Azzedine Meddour, a fait des études de journalisme en Algérie et en France puis s’est formée au cinéma et à l’audiovisuel au Centre Européen de formation à la Production (CEFPF) et à la FEMIS (Université d’été ) en 2004.

Entre 2006 et 2001, elle a réalisé plusieurs courts métrages documentaires: Tikjda, la caravane des sciences, Particules élémentaires, La Cuisine en héritage. Son documentaire Cinéma algérien, un nouveau souffle s’intéresse aux jeunes réalisateurs de sa génération qui ont vécu la « décennie noire ».

Edwige, en 2011, est son premier court métrage de fiction. Il a été sectionné dans de nombreux festivals internationaux et a remporté plusieurs prix.

Son premier long métrage Papicha, réalisé en 2019, a obtenu le prix Sopadin du meilleur scénario et l’aide à l’écriture du CNC.
Il a été sélectionné au Festival de Cannes 2019, dans la section Un certain Regard.
Il représentera l’Algérie pour l’Oscar du meilleur film international en 2020.

Filmographie

2019 : Papicha (LM)
2011 : Edwige (CM)
2011 : Cinéma algérien (Doc.CM)
2009 : La cuisine en héritage ( Doc. CM)
2007 : Particules élémentaires (Doc. CM)
2006 :Tikjda (Doc. CM)

Meryam Joobeur

Meryam Joobeur est une scénariste et réalisatrice américano-tunisienne basée à Montréal (Canada). Diplômée de l’École de cinéma Mel Hoppenheim de Montréal, elle a réalisé Gods, Weeds and Revolutions (2012), Born in the Maelstrom (2017), puis Brotherhood (CM 2018, nominé aux Oscars, sélectionné dans plus de 150 festivals, 75 prix dont le Tanit d’Or 2018 à Carthage). La Source, (Mé el Aïn) (2024) est son premier long métrage. Meryam Joobeur croit profondément au pouvoir transformateur du cinéma et espère que ses films capturent la complexité, la beauté et la nature universelle de la condition humaine

Elle a réalisé en 2018 un troisième court métrage de fiction Brotherhood (Fraternité) qui a obtenu de nombreux prix, notamment à Clermond-Ferrand et au Journées Cinématographiques de Carthage où il a reçu le Tanit d’or du court métrage en 2018.

Maryam Touzani

Née à Tanger en 1980, Maryam Touzani passe son enfance dans sa ville natale avant de poursuivre des études universitaires en journalisme à Londres. Passionnée d’écriture, elle retourne au Maroc après ses études et y travaille comme journaliste, se spécialisant dans le cinéma.

Rapidement, elle ressent la nécessité de s’exprimer à travers ses propres films et écrit et réalise un documentaire pour la première journée nationale de la femme au Maroc.

« Quand ils dorment «  (2012), son premier court métrage de fiction, est projeté et primé dans plusieurs festivals remportant un total de dix-sept récompenses.

En 2014, elle réalise un nouveau documentaire, « Sous Ma Vieille Peau / Much Loved « , consacré à la prostitution au Maroc : elle participe à l’élaboration du scénario qui donne lieu au film « Much Loved »,sorti en 2015 et réalisé par Nabil Ayouch.

En 2015, son deuxième court métrage, « Aya va à la plage » continue sur la même voie, remportant quinze prix.

Grâce au succès du film Much Loved (2015) du réalisateur Nabil Ayouch, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes, elle approfondit son expérience. Peu de temps après, elle coécrit avec son époux Nabil Ayouch son dernier long métrage comme actrice « Razzia« , présenté en compétition au Toronto International Film Festival et qui représente le Maroc aux Oscars.

C’est en 2019 qu’elle réalise « Adam« , sonpremier long métrage. Il est sélectionné au festival de Cannes dans la section Un Certain Regard la même année et reçoit le Valois des Étudiants Francophones au Festival du Film Francophone d’Angoulême en Août 2019.

Son deuxième long métrage, « Le bleu du caftan« , est réalisé en 2021. Il a été présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2022 où il a remporté le Prix de la Critique Internationale, FIPRESCI.

​Filmographie

2021 : Le Bleu du caftan (réalisatrice, long-métrage)
2019 : Adam (réalisatrice, long-métrage)
2017 : Razzia (coscénariste, actrice)
2015 : Aya va à la plage(réalisatrice, court-métrage)
2015 : Much Loved (coscénariste, long métrage fiction)
2014 : Sous Ma Vieille Peau (réalisatrice, documentaire)
2011 : Quand ils dorment (réalisatrice, court-métrage fiction)

Jean-Philippe Gaud

Jean-Philippe Gaud est né à Draguignan, dans le Var.

Après ses études secondaires ( Baccalauréat à Aix en Provence), il intègre la FEMIS ( Ecole Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son) ) où il fait ( entre 1994 et 1997) des
études de monteur.
Il se lance rapidement dans la réalisation, dès 1998 , avec un court métrage de 15 minutes Mabrouk Moussa qui sera suivi de plusieurs courts métrages de fiction et de documentaires (notamment Deux fraises tagada en 2000 qui obtient le prix du jury au festival Attitude 18 et « Au Quotidien » (Doc) en 2005).
Passionné d’opéras, il met en scène en 2003 et 2006 à Draguignan Le barbier de Séville et Paillasse.

En 2009, il apporte son actif concours au cinéaste iranien Nader Takmil Homayoun pour la réalisation du film Téhéran (co-scénariste, monteur et producteur) qui reçoit le prix de la critique au Festival de Venise et le grand prix du Festival d’Angers en 2010.

Il commence l’écriture de Tazzéka en 2011 puis crée en 2015 sa société de production Takka Films pour le financement, qui sera entièrement privé, de son premier long métrage de fiction.

Tazzéka sort en octobre 2018 et obtient le prix du public au Festival de Fameck.

Filmographie

2018 : Tazzéka LM
(2009 : Téhéran (co-scénariste et monteur)
2005 : Au Quotidien (Doc)
2003 : Une journée sur la terre (CM)
2000 : Deux fraises Tagada (CM)
1999 : Un 15 Août è sololà (CM)
1998 : Mabrouk moussa (CM)

Hervé Eric Lengani

Hervé Eric Lengani est né à Bobo Dioulasso en 1975. Il a fait ses études à l’Université de Ouagadougou où il a obtenu un Master « Communication d’entreprises et Relations publiques ».

Il s’est formé à l’écriture documentaire lors d’une Master Classes Africalia . Il a également suivi la formation à l’écriture scénaristique au CIFAP (Centre de formation à l’Audiovisuel) de Montreuil (France).

Réalisateur prolifique, il a réalisé un grand nombre de films, notamment des documentaires. C’es derniers courts métrages documentaires ont été produits en 2017, notamment Les acquis de la loi 20 ans après, Un juge anti-excision et j’ai jeté le couteau.

Il a par ailleurs fréquemment travaillé comme assistant-réalisateur sur de nombreux films longs métrages dont Wallay, film Burkinabé de Berni Goldblat réalisé en 2017.

Associé à Abdoulaye Dao, il a co-réalisé Duga en 2018 qui a obtenu deux prix spéciaux au Fespaco 2019 ainsi que le prix de la critique cinématographique africaine.

Damian Nenow

Né en juin 1983 à Bydgoszcz en Pologne, Damian Nenow est diplômé de la Lodz Film School.

Son film d’étudiant The Aim (2005) a été primé pour sa qualité artistique lors de l’International Animated Film Festival de Lodz et a gagné le Premier prix au festival de Tarnow  (Pologne).

Les courts métrages suivants, Great Escape et Paths of Hate (films de fins d’études) ont été sélectionnés dans de nombreux festivals.

Il travaille chez Platige Image Film Studio en tant que réalisateur, auteur, monteur dans la technique 3D.

Il a coréalisé, avec Raul de la Fuente, Another of Life en 2017.

Filmographie

2017 : Another day of life LM
2011 : Paths of Hate (CM)
2010 : City of Ruins (CM)
2006 : The Great Escape (CM)

Amel Guellaty

Amel Guellaty fait des études de droit à la Sorbonne puis se lance dans la photographie, notamment la photographie de mode (ses clichés sont publiés dans de nombreux magazines) .Elle réalise sa première exposition personnelle « Voyage » en 2013 et participe à plusieurs autres expositions de groupe.

Au cinéma, elle débute comme assistante sur plusieurs longs métrages, notamment Après Mai d’Olivier Assayas et Mektoub my love d’Abdellatif Kechiche et de Mehdi Ben Attia.

Entre 2009 et 2017, elle réalise un court métrage amateur suivi de deux courts métrages documentaires Née au printemps et Les éboueurs de la mer

Black Mamba est son premier court métrage de fiction.
Il a obtenu le poulain d’or (prix Thomas Sankara) au Fespaco en 2019