Mohamed Kordofani

Mohamed Kordofani est un réalisateur, scénariste et producteur soudanais. Son premier court-métrage, Nyerkuk, remporte le prix Black Elephant du meilleur film soudanais, le prix Naas du meilleur film arabe au Festival de Carthage, le Prix du jury au Festival du film arabe d’Oran et le prix Arnone-Belavite Pellegrini au FCAAA de Milan.

Son deuxième court-métrage, Kejers Prison, a été projeté pendant la révolution soudanaise sur la place où se tenait le sit-in, devant des milliers de manifestants, et son documentaire A tour in love republic a été le premier film pro-révolution à être diffusé sur la télévision nationale soudanaise.

Sa dernière réalisation, This is Soudan, est un film de commande pour l’ancien Premier ministre soudanais, Abdallah Hamadok, afin de promouvoir le potentiel du Soudan auprès des investisseurs.

Goodbye Julia est son premier long-métrage de fiction. Il remporte le Prix de la Liberté de la section Un Certain Regard, Cannes 2023.

Narcisse Wandji

Né à Douala, Cameroun. Narcisse Wandji est scénariste, réaisateur et producteur.

Après un master en Arts du spectacle et cinématographie à l’université de Yaoundé, il obtient un PHD en littérrature et une thèse à l’université de Bayreut en Allemagne

Il a réalisé une quin zaine de courts métrages.

Walls (2015) son dernier court métrage a été désigné meilleur meilleur court métrage camerounais lors du Festival Ecrans Noirs 2016 et sélecionné dans une vingtaine de festivals internationaux

Narcisse Wandji réalise un cinéma lyrique et provocateur qui dénonce les difficultés sociales de l’Afrique Contemporaine, notamment le chômage et les difficultés de la jeunesse.

Bendskins (2021)est son premier long métrage

Narcisse WANDJI est aussi Responsable de la Programmation de « MIS ME BINGA » , Festival International de Films de Femmes de la sous région Afrique Centrale (Yaoundé, Cameroun).

Filmographie

2021 : Bendskins LM
2016 : Walls (14 min)
2015 : Bazou, monde sans date ( Doc 26 min)
2013 : Mémoire de sang ( 26 min)
2011 : Rues des pays du Sud
2011 : Capronos (26 min)

Thierry Dechilly & Patrick Puzenat

Thierry Dechilly, né le 4 mars 1963, entre en 1989 dans les métiers du spectacle comme manager du pilote-cascadeur Alain Bour, puis dans l’organisation d’évènements sportifs. De 1993, il devient « journaliste d’images » et travaille pour la télévision. De 2005 il se lance dans la production et crée la société Bonne Nouvelle Production, réalise plusieurs documentaires-télé. Il coréalise en 2012 avec Alain Depardieu le film « Hasta Mañana ». Il produit ensuite notamment des émissions de télé-crochet musicales au Cameroun et en Côte d’Ivoire.

En 2013, sa rencontre avec Manu Dibango l’incitera à réaliser le « biopic » de ce musicien, avant de choisir pour un pur documentaire, dont la réalisation prendra cinq ans.

​Son complice, Patrick Puzenat, s’était lancé dans la post-production (Havas) dès 1988 puis dans la direction de production. Il produit notamment des films et des photos publicitaires.

​Après le film « Tonton Manu », ils ont coproduit ensemble un long-métrage animé, « Charlotte », dont la sortie est prévue aux USA fin 2022.

Robert Guédiguian

Robert Guédiguian est né à Marseille en 1953. Producteur de cinéma, il est surtout le réalisateur de plus de 20 longs métrages. Il a tout au long de son parcours manifesté de fortes préoccupations sociales et politiques et réalisé un cinéma « engagé », vigilant sur le sort des « pauvres gens », notamment ceux des quartiers populaires de Marseille.

Après avoir quitté Marseille pour Paris, il se lance dans la réalisation cinématographique avec un premier film « Dernier été » en 1980 dont l’action se situe dans le quartier de l‘Estaque à Marseille, avec pour principaux acteurs sa compagne Ariane Ascaride et Gérard Meylan. Ce duo, complété par Jean-Pierre Darroussin, et toute une équipe de techniciens constitueront désormais « la famille Guédiguian », rassemblée dans bon nombre de ses films qui prennent Marseille pour cadre.

Ce sera le cas notamment pour « Rouge Midi » en 1985, « Dieu vomit les tièdes » en 1991, « Marius et Jeannette » en 1997 et, en 2000 et 2002 pour « La Ville est tranquille » et « Marie-Jo et ses deux amours ». Il en sera de même plus récemment avec, en 2011, « Les neiges du Kilimandjaro » et en 2017, avec « La Villa ».

Au fil de ces réalisations, la notoriété du cinéaste s’est affirmée, à partir du succès public (plus de 2,6 millions d’entrées) en 1997 de Marius et Jeannette. Le film primé à Cannes reçoit le prix Delluc tandis qu’en 1998 Ariane Ascaride est désignée meilleure actrice aux Césars.

Le réalisateur est quelques fois sorti du cadre marseillais, notamment pour s’intéresser à l’Arménie (son père est d’origine arménienne) : « Le voyage en Arménie »( 2006) et « Une histoire de fou » (2015), mais aussi, en 2005, avec « Le promeneur du Champ-de-Mars » pour raconter la fin de vie de François Mitterrand. Le film a eu plus de 600 000 spectateurs.

« Twist à Bamako », réalisé en 2021, appartient à cette catégorie de films qui s’inscrivent dans un autre cadre que Marseille et ses « petites gens », mais qui traduisent aussi les préoccupations politiques du réalisateur.

Robert Guédiguian a reçu, pour l‘ensemble de son œuvre, en 2008, le prix Henri Langlois et, en 2014, le prix René Clair décerné par l’Académie Française.

Filmographie

2021 : Twist à Bamako
2019 : Gloria Mundi
2017 : La Villa
2015 : Une histoire de fou
2014 : Au fil d’Ariane
2011 : Les Neiges du Kilimandjaro
2009 : L’Armée du crime
2008 : Lady Jane
2006 : Le Voyage en Arménie
2005 : Le Promeneur du Champ-de-Mars
2004 : Mon père est ingénieur
2002 : Marie-Jo et ses deux amours
2000 : La ville est tranquille
2000 : À l’attaque !
1998 : À la place du cœur
1997 : Marius et Jeannette
1995 : À la vie, à la mort !
1993 : L’argent fait le bonheur
1991 : Dieu vomit les tièdes
1985 : Ki lo sa ?
1985 : Rouge Midi
1980 : Dernier Été

Ismaël El Iraki

Ismaël EL IRAKI est un réalisateur, scénariste et producteur marocain. Né en 1983, il vit et travaille entre Casablanca et Paris.

Arrivé en France en 2001, il fait des études de philosophie et de théorie du cinéma avant d’entrer à la Fémis en 2004. Profondément convaincu que le cinéma de genre est le plus à même de raconter ce qui l’intrigue dans le monde, Ismaël El Iraki en explore les voies à travers le fantastique (documentaire vidéo « Les Basses Terres » en 2005, sur les catacombes parisiennes), la science-fiction (« Carcasse », 2006), la comédie policière (« Harash », 2008, court métrage de fiction tourné au Maroc). Ses courts métrages reçoivent de nombreux prix (Prix du Short Film Corner à Cannes, Prix Attention Talent et Mention spéciale du jury à Clermont-Ferrand) et inventent un style de films de genre relocalisé sur les terres de son Maroc natal.

Passionné de « musique live », Ismaël El Iraki a fondé une société de captation de concerts à Paris et a produit des photos pour des groupes de musique ainsi qu’une installation vidéo pour la Mostra de Venise.

Burning Casablanca (Zanka Contact) est son premier long métrage, réalisé en 2020. Il a été sélectionné au festival de Venise (Sélection Orizzonti) en 2020 et a été désigné meilleur film africain au festival de Louxor en 2021.

Ismaël El Iraki était au Bataclan le soir des attentats, mais n’a pas souhaité témoigner à l’audience. Il l’explique ainsi : « Ne pas témoigner est un acte politique. Avant tout par souci de temps : on est 2500 parties civiles et l’attention de la cour n’est pas infinie. Je suis cinéaste, je pense à ce que disait Buñuel : “Il ne faut jamais ennuyer le public. (…) Témoigner, pour moi ç’aurait été (faire) prendre du temps à ceux qui pouvaient vraiment traverser le plexiglas et frapper les accusés au cœur : les blessés physiques, les endeuillés (…) que j’appellerai toujours les “vraies victimes”.

(Ismaël El Iraki – Libération 27/6/22).

Philippe Lacôte

Philippe Lacôte est né en 1969 à Abidjan, Côte d’Ivoire.
Après l’obtention d’une maîtrise de linguistiue à Toulouse (France), il est reporter chroniqueur à Radio FMR et réalise une série de porraits sonores sur la chute du Mur de Berlin. Fort de son expérience radiophonique, il se tourne naturellement vers les métiers du cinéma. Il sera projectionniste puis assistant de production, et réalisera ses premiers courts métrages.

En 1998, il intègre la structure Atriascope à Paris, lieu d’accueil et de rendez-vous pour la production exécutive pour de nombreux réalisaeurs du Sud. Il sera un collaborateur proche de la monteuse et responsable du lieu, Andrée Davanture. Il y rencontrera pendant 2 ans des grands réalisateurs comme Rithy Panh, Souleymane Cissé, Abderrahmane, Sissako, Gaston Kaboré …

En 2001, Philippe Lacôte revient à la réalisation en co-signant un court métrage avec Delphine Jaquet, « Affaire Libinski ». Suivront pluieurs documentaies dont , en 2008, le très remarqué Chroniques de guerre en Côte d’Ivoire, journal intime sur les évènements qui se sont déroulés à Abidjan et en Côte d’Ivoire.

Philippe Lacôte est également producteur au sein des sociétés de production Wassakara Productions à Abidjan et Banshee Films à Paris. RUN , son premier long métrage, a été sélecionné pour l’atelier Cinéfondation du festival de Cannes en 2012. Tourné en 2013, le film a été en sélecion officielle dans la section Un certain regard au festival de Cannes en 2014.

La Nuit des rois est son second long métrage, réalisé en 2020. Il a été présenté en sélection officielle aux festivals de Venise et de Toronto en 2021t a obtenu le grand prix au festival de Fribourg.

Filmographie

1993 – Somnambule (cm 14 min.) Fiction.
2001 – Affaire Libinski (cm 13 min.) Fiction. –
2003 – Cairo Hours (cm ) Doc-
2004 – Le Passeur (cm)
2008 – Chroniques de guerre en Côte d’Ivoire (doc 52’)
2009 – Boul Fallé, la voie de la lutte (producteur)
2010 – Le Carton (producteur) (Fiction réalisation: Adama Sallé)
2012 – Le djassa a pris feu (producteur) (Fiction réalisaion: Lonesome Solo)
2013 – To Repel Ghosts – collection African Metropolis (cm)
2014 – Run : Sélection Festival de Cannes – Un Certain Regard
2021 – La nuit des rois

Mamadou Dia

Mamadou Dia, réalisateur, scénariste et producteur sénégalais, est né à Matam, ville du nord est du Sénégal située au bord du fleuve.

Après des études de géographie physique au Sénégal et une année au Média Centre de Dakar, il a acquis , pendant plusieurs années, une expérience en tant que vidéo-journaliste parcourant de nombreux pays africains il est parti aux Etats Unis , où il réside actuellement, pour effectuer des études de cinéma à la Tisch School of the Arts de l’Université de New York où il a obtenu un Master.

Il a réalisé ensuite une série de courts métrages sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux , notamment à Toronto et à Venise.. Son court métrage Samedi Cinema (2016) a été présenté en avant-première à la Mostra de Venise et au Toronto International Film Festival.

Baamum Nafi (Le père de Nafi), est son premier long métrage (2019) . Il a été présenté au Festival de Locarno en 2019 où il a remporté le prix de la meilleure première oeuvre et le Léopard d’or de la section « cinéastes du présent ».

Filmographie

2019 – Baamum Nafi (Le Père de Nafi)
2018 – Lost in transit (CM)
2016 – Samedi Cinema (CM)

Olivier Delahaye

Il est né à Paris en 1955.  Après des études de droit, d’histoire de l’art et de philosophie, il crée en 1986 une société de production de films publicitaires qui deviendra Planète Spots, au sein de laquelle il travaillera avec Luc Besson, Barry Myers, Tarsem, Paul Mejer, José Pinheiro, Didier Flamand et Josiane Balasko entre autres.

En 1999, il crée Odelion Films, société spécialisée dans la production cinématographique, notamment de longs-métrages et de documentaires.  Il produit en 2003 La caméra de bois dont il confie la réalisation à Ntshavheni Wa Luruli, cinéaste sud-africain (Ours de Cristal à Berlin en 2004), puis Nothing but the truth, film réalisé par John Kani, qui reçoit une demi-douzaine de prix dans les festivals.

Plus récemment, il se lance dans la littérature avec la publication d’un roman  Le ventre lisse  (qui est sorti chez Héloïse d’Ormesson en février 2014). Par ailleurs, passionné par Pierre Loti et son œuvre, il a publié en 2014 aux éditions Belin un ouvrage consacré à la maison de Pierre Loti « Pierre Loti à Rochefort. Le temple d’une vie ».

Il s’est également lancé dans la réalisation de films de format moyen avant de produire et réaliser en 2014, en collaboration avec le cinéaste burkinabé Dani Kouyaté, son premier long-métrage SOLEILS.


Filmographie

2014 – Soleils (production et coréalisation avec Dani Kouyaté)
2008 – Nothing but the truth de John Kani (production)
2003 – La camera de bois de Ntshavheni Wa Luruli (production)