Christian Epanya

Christian Kingue Epanya est un auteur-illustrateur né en 1956 à Douala au Cameroun.
Après avoir occupé un poste de responsable de chargement de pétrole en mer (Loading Master) chez Elf Serepca de 1983 à 1990, il arrive à Lyon pour faire une école spécialisée en illustration, dessin animé, bande dessinée: l’école Émile Cohl, dont il sort diplômé en 1992.

En 1993, il remporte le Prix UNICEF des Illustrateurs à la Foire internationale du livre jeunesse de Bologne en Italie.

Il travaille comme illustrateur indépendant depuis cette même année et anime à ce titre aussi des ateliers d’écriture et d’illustration en France et à l’étranger et réalise également des expositions de ses illustrations.

Limité dans un premier temps à l’illustration de textes et d’ouvrages d’auteurs, il produit également depuis 2001 ses propres textes dont il assure l’illustration (première réalisation en 2001 : Le petit camion de Garoua).

Les lumières du Sud sont restées vivaces dans sa mémoire. Il essaie de recréer par son travail graphique les ambiances de cette région du monde au travers de ses illustrations. Il ne dédaigne pas cependant de s’attaquer à des thèmes étrangers à l’Afrique.

Depuis janvier 2006, il a une nouvelle casquette : celle de directeur artistique aux éditions Monde Global.

Christian Epanya réalise également des expositions de ses illustrations et de ses tableaux : une exposition sera organisée à partir du 14 octobre dans la salle d’exposition de la médiathèque de Marennes.

Sanaa Akroud

Sanaa Akroud est née en 1978 dans le sud-ouest du Maroc.
Après ses études secondaires, elle intégre l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle de Rabat (ISADAC) dont elle est diplômée en 2004.

Elle acquiert rapidement une renommée comme comédienne dans les activités théâtrales et dans de nombreuses séries télévisées . Elle est aussi présente au cinéma dans des films marocains (Terminus des anges de Hicham Lasri, Narjiss Nejjar et Mohamed Mouftakir en 2009 ) et étrangers, notamment dans Femmes du Caire de Yousry Nasrallah (2009).

A partir de 2008, Sanaa Akroud se lance dans la réalisation de plusieurs courts métrages (Donne moi la flute et chante en 2008, L’impasse et 26 heures en 2011 ) et de nombreux téléfilms ( dont Les cinq saisons en 2011 et Les noces du loup en 2013) qui sont des succès et reçoivent de nombreux prix.

C’est en 2015 qu’elle réalise son premier long métrage qui sort sur les écrans marocains en avril : Khnifist Rmad (le scarabée des cendres) ( Elle est l’auteur du scénario et joue l’un des principaux rôles ). Il s’agit d’une fable qui met en scène un sultan qui a besoin d’un héritier et doit trouver rapidement une épouse mais qui se trouve confronté aux ruses d’une courageuse et habile fille du peuple. Une comédie romantique inspirée des contes traditionnels qui obtient un succès dans les salles.

Son deuxième long métrage Myopia est sorti en 2019 et a remporté plusieurs prix au Festival Vues d’Afrique à Montréal en 2020. (Sanaa Akroud est installée au Canada depuis quelques années).


Filmographie

2019 – Myopia LM
2015 – Khnifist R’mad (le scarabée des cendres) LM
2011 – L’impasse CM
2011 – 26 heures CM
2008 – Donne moi la flute et chante CM

Suhaib Gasmelbari

Né en 1979 au Soudan, Suhaib Gasmelbari a quitté le pays à 16 ans avec sa famille pour un exil qui l’a conduit successivement aux Emirats Arabes Unis, en Russie et en Egypte .
En 2002, il arrive en France et entreprend des études de cinéma à Paris VIII.

Il réalise des courts métrages tout en menant des recherches d’archives du cinéma soudanais au cours desquelles il retrouve des films perdus à l’origine de son premier long métrage, Talking About Trees.  Réalisé en 2018 Talking about Trees a été primé aux festivals d’Istanbul et à la Berlinale.


Filmographie

2019 Talking About Trees (doc-lm)
2018 Sudan’s forgotten films (doc-cm))
2012 Oda nagam (doc-cm)

Olivier Delahaye

Il est né à Paris en 1955.  Après des études de droit, d’histoire de l’art et de philosophie, il crée en 1986 une société de production de films publicitaires qui deviendra Planète Spots, au sein de laquelle il travaillera avec Luc Besson, Barry Myers, Tarsem, Paul Mejer, José Pinheiro, Didier Flamand et Josiane Balasko entre autres.

En 1999, il crée Odelion Films, société spécialisée dans la production cinématographique, notamment de longs-métrages et de documentaires.  Il produit en 2003 La caméra de bois dont il confie la réalisation à Ntshavheni Wa Luruli, cinéaste sud-africain (Ours de Cristal à Berlin en 2004), puis Nothing but the truth, film réalisé par John Kani, qui reçoit une demi-douzaine de prix dans les festivals.

Plus récemment, il se lance dans la littérature avec la publication d’un roman  Le ventre lisse  (qui est sorti chez Héloïse d’Ormesson en février 2014). Par ailleurs, passionné par Pierre Loti et son œuvre, il a publié en 2014 aux éditions Belin un ouvrage consacré à la maison de Pierre Loti « Pierre Loti à Rochefort. Le temple d’une vie ».

Il s’est également lancé dans la réalisation de films de format moyen avant de produire et réaliser en 2014, en collaboration avec le cinéaste burkinabé Dani Kouyaté, son premier long-métrage SOLEILS.


Filmographie

2014 – Soleils (production et coréalisation avec Dani Kouyaté)
2008 – Nothing but the truth de John Kani (production)
2003 – La camera de bois de Ntshavheni Wa Luruli (production)

Medhi Barsaoui

Mehdi Barsaoui est né en mai 1984 à Tunis et a grandi en Tunisie.
Il est diplômé de l’Institut Supérieur des Arts Multimédia de Tunis et de la DAMS (Université de Bologne) pour la réalisation de films.

Il réalise trois courts métrages : A ma place (Sideways) (2010), Bobby (2012) et On est bien comme ça (2016) qui ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux où ils ont remporté plusieurs prix. On est bien comme ça a remporté le Muhr d’or du meilleur film à Dubaï en 2016. Il a travaillé comme assistant-réalisateur sur plusieurs longs métrages tunisiens, notamment Le Challat de Tunis et La belle et la meute de Kaouther Ben Hania.

Sa carrière internationale débute avec Un fils, son premier long métrage, sélectionné au 76e Festival international de Venise dans la section Orizzonti. Il a obtenu le prix inter-film du meilleur film et Sami Bouajila a remporté le prix du meilleur acteur.


Filmographie

2019 : Un fils (lm)
2018 : On est bien comme ça (cm)
2014 : Bobby (cm)
2012 : Widjène (doc)
2012 : C’était mieux demain (doc)
2010 : A ma place (cm)

Likarion Wainaina

Likarion Wainaina est né en 1987 à Moscou en Russie.
Il réside et travaille à Nairobi au Kenya. Il a commencé à faire des films avant de devenir acteur de théâtre, puis membre des Phoenix Players, à Nairobi, à partir de 2007.  Il s’est lancé dans la réalisation comme metteur en scène tout en travaillant dans l’industrie du film comme directeur de la photographie. Au cours de cette période, il a accumulé une riche expérience dans diverses productions.

En tant que directeur de la photographie, il a également travaillé sur un certain nombre de documentaires et de publicités et a dirigé des émissions télévisées – dramatiques et sitcoms – et de nombreuses publicités télévisées.

Il a par ailleurs réalisé de nombreux courts métrages. Son film Between the Lines, l’un de ses premiers courts métrages, est devenu le premier film kenyan à être projeté sur un écran IMAX au Kenya et a été nominé aux AMCVA Awards 2015 comme « meilleur nouveau média en ligne ».
Ses autres travaux lui ont valu de multiples nominations et récompenses.

En 2015, son court métrage Bait a été réalisé et présenté au 48e Hour Film Festival. Ce film a remporté plusieurs prix, notamment celui du meilleur réalisateur. Le film a ensuite été sélectionné comme l’un des meilleurs courts métrages présentés au Festival de Cannes (2016).

Supa Modo est son premier long métrage. Il a été réalisé en 2018. Il a remporté de nombreux prix, notamment le Grand Prix « Ousmane Sembène » de la 21° édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (2019) et plusieurs prix au festival Ciné Junior 2019.


Filmographie

2018 – Supa Modo (lm)
2016 – Moving (cm)
2015 – Bait (cm)
2014 – Before and After (cm)
2014 – The Audition (cm)
2013 – Between the Lines (cm)
2013 – The Friend (cm)

Elvis Sabin Ngaïbino

Né en 1990, Elvis Sabin Ngaïbino a étudié la géologie.

Passionné du septième art, il a également fondé avec des amis l’Académie du Cinéma Centrafricain en 2012. Sans beaucoup de moyens, il a d’abord réalisé des films pour la télévision centrafricaine, avant de bénéficier d’une formation au documentaire prodiguée par les Ateliers Varan et l’Alliance française de Bangui – aux côtés de dix de ses compatriotes. Ngaïbino a pris le son sur plusieurs courts-métrages : « Nous de la ligne rouge » de Nazir Eliakim Raizou, « Mes yeux pour entendre » de Pascale Appora-Gnekindy, et « Chambre numéro 1 » de Leïla N’deye Thiam, consacrés à des enjeux de société – religieux, éducatifs ou sanitaires.

Ngaïbino réalise en 2017 un court-métrage, « Docta Jefferson« , sur un agent de santé qui exerce la médecine sans diplôme, tiraillé entre sa conscience et le besoin de nourrir sa famille. « Makongo » est son premier long métrage (72′).


Filmographie

2019 –  Makongo
2017 – Docta Jefferson

Hassen Ferhani

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986.
Il découvre le cinéma par hasard lorsque le réalisateur franco-algérien Lyes Salem filme dans son quartier le court-métrage Cousines (2004). Il est engagé comme stagiaire-script, une expérience fondatrice qu’il prolongera par une inscription au ciné-club Chrysalide où il développera sa culture du septième art. Il coanime le ciné-club de 2003 à 2008. En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction  Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux et il est assistant-réalisateur et second rôle du court métrage de Karim Moussaoui Ce qu’on doit faire. En 2008, il participe à la formation d’été de la FEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire Le vol du 140.

Deux ans plus tard, il co-réalise un film documentaire  Afric Hotel. En 2012, il est assistant sur le tournage du film L’oranais de Lyes Salem. Tarzan, Don Quichotte et nous réalisé en 2013 a été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux. Dans ma tête un rond-point, son premier long métrage (2015), a reçu de nombreux prix, notamment le Tanit d’or du documentaire au festival de Carthage.

Son deuxième long métrage « 143 rue du désert » lui a valu le prix du meilleur réalisateur émergeant au festival de Locarno en 2019.


Filmographie

2019 – 143 rue du désert (lm)
2015 – Dans ma tête un rond-point (lm)
2013 – Tarzan, Don Quichotte et nous (cm)
2010 – Afric Hotel (cm)
2006 – Les baies d’Alger (cm)

Désirée Kahikopo

Desiree Kahikopo est une actrice, auteure, réalisatrice et productrice namibienne qui a participé depuis plus de 10 ans à de nombreuses activités théâtrales et cinématographiques. Elle a produit, réalisé et écrit sa toute première pièce intitulée Une vie de blues, qui a remporté le prix de la meilleure scénographie aux Namibian Theatre and Film Awards en 2014.

Elle a beaucoup fréquenté les plateaux de tournage, notamment en tant que productrice exécutive. The White Line La ligne blanche) est son premier long métrage. Il a été présenté en avant-première au 40e Festival international du film de Durban en 2019 et devrait sortir en Namibie en 2020.

Désirée Kahikopo a remporté le prix du « meilleur nouveau réalisateur » au Namibian Theatre and Film Awards 2019 où le film a obtenu le prix du meilleur scénario et le prix du public.

Amor Hakkar

Arrivé en France avec ses parents à l’âge de six mois, il passe sa jeunesse à Besançon, où il suit des études scientifiques. De cette enfance franc-comtoise, il tire un roman La cité des fausses notes publié aux éditions Pétrelle en 2001 (prix du livre Marcel Aymé 2002).

Passionné de cinéma et d’écriture, il réalise un premier court métrage en 1990, Apprends-moi à compter jusqu’à l’infini, suivi de son premier long métrage deux ans plus tard, Sale temps pour un voyou. En 1998, Amor HAKKAR redécouvre sa région natale, les Aures où il tourne quelques années plus tard Timgad, la vie au coeur des Aurès, documentaire de 52 minutes pour France 5. Cette découverte algérienne lui inspire également en 2004 le scénario de La Maison jaune. Le film est tourné en 2006 dans les Aurès et en langue berbère (lauréat fondation Beaumarchais SACD 2006). La Maison Jaune sort en salle en France en 2008 puis en Suisse et au Canada. Le film remporte de très nombreux prix.

Amor Hakkar travaille ensuite au long métrage Quelques jours de répit avec Marina Vlady et Samir Guesmi. Le film sera sélectionné au Festival du film de Sundance 2011.
En 2013, Amor HAKKAR réalise son quatrième long métrage « La Preuve » avec Nabil Asli et Anya Louanchi , sorti sur les écrans français en juillet 2014.
« Le choix d’Ali », son 6° film est sorti sur les écrans en décembre 2019.


Filmographie

2019 : Le choix d’Ali (lm)
2013: La Preuve, 95 min (lm) (Sélection officielle Dubaï 2013)
2011: Quelques jours de répit, 80 min (lm) (Sélection officielle Sundance 2011)
2008: La Maison jaune 86 min ( lm) (Sélection officielle Locarno 2007)
2002: Timgad, la vie au coeur dans les Aurès, 52 min (Doc)
1992 : Sale temps pour un voyou, 82 min (lm) 1990 : Apprends-moi à compter jusqu’à l’infini (cm)