Type d'intervenant : Réalisatrice
Raja Amari
Pocas Pascoal
Ayten Amin
Ayten AMIN est une réalisatrice , scénariste et productrice égyptienne.
Elle est née en 1978 à Alexandrie, en Égypte. Elle a étudié le cinéma de manière indépendante. Elle a réalisé son premier court métrage de fiction Her Man en 2006 ainsi qu’un certain nombre de films publicitaires.
Son court métrage suivant [après «I know who she is , en 2007], Spring 89 réalisé en 2009 a reçu de nombreux prix nationaux en Égypte. Son premier long métrage de fiction 69 Messaha Square (2013) qu’elle a coécrit avec Muhammed El Hajj a remporté le prix du meilleur projet à la Cairo film Connection en décembre 2010.
Elle a co-réalisé le documentaire Tahrir 2011, qui a été sélectionné au Festival international du film de Venise, au TIFF Toronto International Film Festival et a été nominé pour le prix du meilleur documentaire au cinéma pour la paix à la Berlinale 2012.
En 2019, elle a réalisé 20 épisodes d’un drame à succès Saabe’ Gaar (Le septième voisin), une série télévisée de 70 épisodes.
Souad (2020) est son second long métrage de fiction. Il a été sélectionné en 2020 à Cannes et à la Berlinale en 2021.
Filmographie
2020 – Souad LM
2019 – Saabe’Gaar : série télévisée
2013 – 69 Messaha Square LM
2011 – Tahrir 2011(The Good, The Bad And The Politician » (2011, collectif, segment : «The Bad»)
2009 – Spring 89
2007 – I know who she is
2006 – Her Man
Leyla Bouzid
Née à Tunis en 1984, elle est la fille du réalisateur Nouri Bouzid.
Après le baccalauréat, elle s’installe à Paris pour étudier la littérature à la Sorbonne. Après la coréalisation d’un premier court métrage avec Walid Mattar, « Bonjour » (Sbah el khir), elle complète ses études à la Fémis (Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son) en section « réalisation » (promotion 2011).
En 2011, elle réalise, comme film de fin d’études, un court métrage « Soubresauts » qui est produit par la Fémis et qui reçoit le grand prix du jury des films d’écoles au Festival Premiers Plans d’Angers. Elle tourne 2 ans plus tard Zakaria dans le sud de la France, un court-métrage avec des comédiens non professionnels. Elle recevra de nombreux prix dont l’ Etalon de Bronze et le prix Thomas Sankara au Fespaco en 2015.
Son premier long métrage A peine j’ouvre les yeux , sorti en 2015 a été couronné de très nombreux prix, notamment à Venise( prix du public) , à Carthage et à Montpellier .
Une histoire d’amour et de désir, son second long métrage, a été présenté à la clôture de la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2021. Il est en compétition au Festival d’Angoulême en Août 2021.
Filmographie
2020 – Une histoire d’amour et de désir
2015 – À peine j’ouvre les yeux
2013 – Zakaria (CM)
2011 – Soubresauts, (CM) (film de fin d’étude produit par La Fémis)
2010 – Un Ange passe (CM)
2006 – Sbeh el khir (Bonjour) coréalisé avec Walid Mattar (CM)
Moufida Tlatli
Moufida Tatli est née à Sidi Bousaïd, dans la région de Carthage, en 1946. Issue d’une famille traditionaliste, elle découvre le cinéma grâce à son professeur de philosophie. Après des études de montage en France, à l’IDHEC (ancêtre de la Fémis) dont elle sort diplômée en 1968, elle travaille à la télévision française puis rentre en Tunisie et travaille au montage de très nombreux films dont Omar Gatlato de Merzak Allouache, Les Baliseurs du désert de Nacer Khémir, Le Cantique des pierres de Michel Khleifi et Halfaouine, l’enfant des terrasses de Férid Boughedir. Elle est ainsi pendant plusieurs années au cœur de la production cinématographique tunisienne.
En 1993, elle réalise son premier long-métrage coécrit avec Nouri Bouzid (l’un des chefs de file du cinéma tunisien) « Les Silences du palais », qui est unanimement salué et rencontre un grand succès dans les salles. Il remporte de nombreux prix, notamment le Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage en 1994, la Tulipe d’or au Festival international du film d’Istanbul, le Prix du meilleur long métrage lors du 5e Festival du cinéma africain de Milan. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes , il reçoit une mention spéciale du jury de la Caméra d’or .
Son second long métrage La Saison des hommes sort en 2000 et est présenté en sélection officielle dans la section Un Certain Regard au festival de Cannes. Il reçoit le Grand Prix IMA à la 5e Biennale des cinémas arabes à Paris.
En 2001, Moufida Tatli fait partie du jury du Festival de Cannes.
Son dernier long métrage, « Nadia et Sarra », est réalisé en 2004 pour la chaîne de télévision ARTE.
Moufida Tatli est décédée en février 2021
Filmographie
1994 – Les Silences du palais
2000 – La Saison des hommes
2004 – Nadia et Sarra
Sanaa Akroud
Sanaa Akroud est née en 1978 dans le sud-ouest du Maroc.
Après ses études secondaires, elle intégre l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle de Rabat (ISADAC) dont elle est diplômée en 2004.
Elle acquiert rapidement une renommée comme comédienne dans les activités théâtrales et dans de nombreuses séries télévisées . Elle est aussi présente au cinéma dans des films marocains (Terminus des anges de Hicham Lasri, Narjiss Nejjar et Mohamed Mouftakir en 2009 ) et étrangers, notamment dans Femmes du Caire de Yousry Nasrallah (2009).
A partir de 2008, Sanaa Akroud se lance dans la réalisation de plusieurs courts métrages (Donne moi la flute et chante en 2008, L’impasse et 26 heures en 2011 ) et de nombreux téléfilms ( dont Les cinq saisons en 2011 et Les noces du loup en 2013) qui sont des succès et reçoivent de nombreux prix.
C’est en 2015 qu’elle réalise son premier long métrage qui sort sur les écrans marocains en avril : Khnifist Rmad (le scarabée des cendres) ( Elle est l’auteur du scénario et joue l’un des principaux rôles ). Il s’agit d’une fable qui met en scène un sultan qui a besoin d’un héritier et doit trouver rapidement une épouse mais qui se trouve confronté aux ruses d’une courageuse et habile fille du peuple. Une comédie romantique inspirée des contes traditionnels qui obtient un succès dans les salles.
Son deuxième long métrage Myopia est sorti en 2019 et a remporté plusieurs prix au Festival Vues d’Afrique à Montréal en 2020. (Sanaa Akroud est installée au Canada depuis quelques années).
Filmographie
2019 – Myopia LM
2015 – Khnifist R’mad (le scarabée des cendres) LM
2011 – L’impasse CM
2011 – 26 heures CM
2008 – Donne moi la flute et chante CM
Désirée Kahikopo
Desiree Kahikopo est une actrice, auteure, réalisatrice et productrice namibienne qui a participé depuis plus de 10 ans à de nombreuses activités théâtrales et cinématographiques. Elle a produit, réalisé et écrit sa toute première pièce intitulée Une vie de blues, qui a remporté le prix de la meilleure scénographie aux Namibian Theatre and Film Awards en 2014.
Elle a beaucoup fréquenté les plateaux de tournage, notamment en tant que productrice exécutive. The White Line La ligne blanche) est son premier long métrage. Il a été présenté en avant-première au 40e Festival international du film de Durban en 2019 et devrait sortir en Namibie en 2020.
Désirée Kahikopo a remporté le prix du « meilleur nouveau réalisateur » au Namibian Theatre and Film Awards 2019 où le film a obtenu le prix du meilleur scénario et le prix du public.
Aalam-Warqe Davidian
Connue sous le nom de Alamork Davidian, Aalam-Warqe Davidian est une réalisatrice israélo-éthiopienne, née en 1980 dans un village éthiopien. Elle a quitté l’Ethiopie à l’âge de 10 ans pour émigrer en Israël avec sa famille.
Après des études de cinéma à la Sam Spiegel Film & Television school de Jérusalem, elle travaille comme chercheuse-documentaliste avec le célèbre documentariste Ada Ushpiz. Elle est mariée avec Kobi Davidian, réalisateur et producteur israélien. Elle réalise deux courts métrages en 2016 Transitions et Facing the Wall. Le figuier est son premier long métrage, primé dans de nombreux festivals, notamment à Toronto, à Montréal, à Tarifa-Tanger…Il est largement inspiré par sa propre expérience en Ethiopie où elle n’était pas retournée avant le tournage du film.
Filmographie
2018 – Le figuier (lm)
2016 – Facing the Wall (cm)
2016 – Transitions (cm)
Yasmina Chouikh
Née en 1982 à Alger, diplômée en psychologie et sciences de l’éducation, Yasmine Chouikh est actrice, journaliste et présentatrice télévisée.
Elle est la fille de la réalisatrice-monteuse Yamina Bachir Chouikh et du réalisateur Mohamed Chouikh dont elle a été l’actrice pour La Citadelle (1987) et Douar de femmes (2004).
Elle a collaboré avec la page culturelle du quotidien L’Authentique et travaille comme journaliste.
Elle présente également un programme télévisé sur le cinéma pour la chaîne de télévision algérienne nationale depuis 2005.
Elle a écrit plusieurs scénarios de courts métrages et en a réalisé deux : El Bab (La porte) en 2006 et El Djinn en 2010 ainsi qu’une série pour la télévision, Studio 27 en 2015.
Elle est directrice artistique du Festival international du court-métrage de Taghit (Algérie) et responsable des courts-métrages du Festival international du film arabe d’Oran (Algérie)
Jusqu’à la fin des temps (2017) est son premier long métrage de fiction. Il a reçu de nombreux prix, notamment le prix Oumarou Ganda du meilleur premier film à la 26° édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 2019. Il a représenté l’Algérie à la 91ème cérémonie des Oscars en février 2019.
Filmographie
2017 Jusqu’à la fin des temps
2015 Studio 27 ( série TV)
2010 El Djinn (CM)
2006 El bab (La porte) (CM)