Nabil Ayouch

Nabil Ayouch est né en1969 à Paris.
Après des cours de théâtre et de mise en scène chez Sarah Boréo et Michel Granvale (1987/1990), il se passionne pour le cinéma et effectue de nombreux stages.

Il débute comme assistant et réalise à partir de 1992 des spots publicitaires puis trois courts métrages (1992″Les pierres bleues » en 1992 , « Hertzienne Connexion « en 1993, « Vendeur de silence » en 1994) qui remportent de nombreux prix. C’est en 1997 qu’il réalise son premirer long métrage « Mektoub » qui obtient un grand succès au Maroc avec 350 000 entrées et représente le pays aux Oscars.

En 1999, il met en scène le Spectacle de Gala marquant l’ouverture du « Temps du Maroc » au Château de Versailles puis il tourne, en 2000, son deuxième film , »Ali Zaoua, prince de la rue « , qui est couronné de l’Etalon d’Or au Fespaco en 2001.

Entre 2000 et 2003, il crée le Prix Mohamed Reggab qui a pour objet de récompenser les meilleurs scénarios : il produit ainsi huit courts métrages de jeunes talents. En 2002, il participe à la collection « Masculin/Féminin » de ARTE avec « Une minute se soleil en moins ».

Depuis cette date, Nabil Ayouch a poursuivi son action dans le domaine de la production en créant en 2005 la société « Film Industry made in Marroco » qui a produit 30 longs métrages.

Il a par ailleurs, entre 2008 et 2018, réalisé 5 longs métrages (dont un documentaire sur les palestiniens « My land » en 2011 ) qui ont abordé des sujets très divers , la danse orientale ( Whatever Lola Wants ), la jeunesse et le terrorisme urbain (Les chevaux de Dieu), la prostitution au Maroc, (Much Loved) et la situation sociale marocaine (Razzia). Ces films n’ont pas laissé indifférents, notamment « Much loved  » ( 2015 ) , qui a été interdit au Maroc et « Razzia », qui trace un portrait très critique de l’évolution de la société marocaine.

« Haut et Fort », son dernier long métrage , a été sélectionné en compétition offiielle à Cannes en 2021.

Filmographie

2021 – Haut et Fort LM
2018 – Razzia LM
2015 – Much Loved LM
2012 – Les chevaux de Dieu LM
2011 – « My land » LM DOC
2008 – Whatever Lola Wants LM
2002 – Une minute de soleil en moins LM
2000 – Ali Zaoua prince de la rue LM
1999 – Mektoub LM
1991 – Vendeur de silence CM
1990 – Les Pierres bleues du désert CM
1990 – Hertzienne Connexion CM

Philippe Lacôte

Philippe Lacôte est né en 1969 à Abidjan, Côte d’Ivoire.
Après l’obtention d’une maîtrise de linguistiue à Toulouse (France), il est reporter chroniqueur à Radio FMR et réalise une série de porraits sonores sur la chute du Mur de Berlin. Fort de son expérience radiophonique, il se tourne naturellement vers les métiers du cinéma. Il sera projectionniste puis assistant de production, et réalisera ses premiers courts métrages.

En 1998, il intègre la structure Atriascope à Paris, lieu d’accueil et de rendez-vous pour la production exécutive pour de nombreux réalisaeurs du Sud. Il sera un collaborateur proche de la monteuse et responsable du lieu, Andrée Davanture. Il y rencontrera pendant 2 ans des grands réalisateurs comme Rithy Panh, Souleymane Cissé, Abderrahmane, Sissako, Gaston Kaboré …

En 2001, Philippe Lacôte revient à la réalisation en co-signant un court métrage avec Delphine Jaquet, « Affaire Libinski ». Suivront pluieurs documentaies dont , en 2008, le très remarqué Chroniques de guerre en Côte d’Ivoire, journal intime sur les évènements qui se sont déroulés à Abidjan et en Côte d’Ivoire.

Philippe Lacôte est également producteur au sein des sociétés de production Wassakara Productions à Abidjan et Banshee Films à Paris. RUN , son premier long métrage, a été sélecionné pour l’atelier Cinéfondation du festival de Cannes en 2012. Tourné en 2013, le film a été en sélecion officielle dans la section Un certain regard au festival de Cannes en 2014.

La Nuit des rois est son second long métrage, réalisé en 2020. Il a été présenté en sélection officielle aux festivals de Venise et de Toronto en 2021t a obtenu le grand prix au festival de Fribourg.

Filmographie

1993 – Somnambule (cm 14 min.) Fiction.
2001 – Affaire Libinski (cm 13 min.) Fiction. –
2003 – Cairo Hours (cm ) Doc-
2004 – Le Passeur (cm)
2008 – Chroniques de guerre en Côte d’Ivoire (doc 52’)
2009 – Boul Fallé, la voie de la lutte (producteur)
2010 – Le Carton (producteur) (Fiction réalisation: Adama Sallé)
2012 – Le djassa a pris feu (producteur) (Fiction réalisaion: Lonesome Solo)
2013 – To Repel Ghosts – collection African Metropolis (cm)
2014 – Run : Sélection Festival de Cannes – Un Certain Regard
2021 – La nuit des rois

Omar El Zohairy

Omar EL ZOHAIRY est un réalisateur et scénariste égyptien né au Caire en 1988.

Il obtient son diplôme de l’Institut du Cinéma du Caire en 2013. Il est assistant réalisateur des plus grands réalisateurs égyptiens, dont Yousri Nasrallah.

Il réalise en 2011 son premier court-métrage Breathe Out ( Zafir ), qui reçoit le Prix Spécial du Jury au festival de Dubai. Son second court-métrage, The Aftermath of the Inauguration of the Public Toilet at Kilometer 375 , réalisé en 2014, est le premier film égyptien sélectionné à la Cinéfondation du Festival de Cannes.

Par la suite, ses courts métragesreçoivent de très nombreux prix dans les festivals du monde entier.

Son premier long métrage Feathers (2021) a été présenté au Festival de Cannes en 2021 et a été sacré meilleur film par le jury de la Semaine de la Critique présidé par le cinéaste roumain Cristian Mungiu.

Mahamat Saleh Haroun

Mahamat-Saleh Haroun est un réalisateur tchadien né en 1961 à Abéché.
Après avoir suivi les cours du Conservatoire libre du Cinéma Français à Paris , il étudie le journalisme à l’IUT de Bordeaux. Il travaille dans la presse régionale du Sud-Ouest pendant plusieurs années et dans une radio libre locale en tant que directeur d’antenne.

En 1991, il revient au cinéma et réalise un premier court métrage Tan Koul puis, en 1994, un second court métrage Maral Tanié qui le fait connaître.

En 1999, il présente son premier long métrage Bye Bye Africa qui est sélectionné à la Mostra de Venise et obtient le prix du Meilleur premier film. Par la suite, il réalise Abouna, notre père, qui est présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes en 2002. En 2006 Daratt, saison sèche raffle le Prix spécial du jury au Festival de Venise de la même année et reçoit l’Étalon de bronze de Yennenga au Fespaco 2007.

En mai 2010, son film un homme qui crie devient le premier film d’un cinéaste tchadien à être sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes et surtout à en repartir avec le Prix du Jury.
L’année suivante, il est membre du jury des longs métrages présidé par Robert De Niro lors du festival de Cannes 2011.
Lors du 66° festival de Cannes en 2013 , son film Grisgris est présenté en sélection officielle.

A nouveau à Cannes en 2016 ,pour présenter son film de témoignages sur Hissein Habré, une tragédie tchadienne , il est présent pour la seconde fois en compétition officielle en 2021, avec son dernier long métrage Lingui, les liens sacrés.

Filmographie

2021 – Lingui, les liens sacrés LM
2016 – Hissein Habré, une tragédie tchadienne DOC
2013 – Grisgris LM
2010 – Un homme qui crie Prix du Jury, Festival de Cannes 2010
2008 – Expectations CM
2006 – Daratt, saison sèche LM
2005 – Kalala, documentaire
2002 – Abouna, notre père LM
2001 – Letter from New-York City CM
1999 – Bye-Bye Africa LMM LM
1996 – Goî-Goî CM CM
1994 – Maral Tanié CMM CM
1991 – Tan Koul CM

Boubacar Diallo

Boubacar Diallo est né en 1963 au Burkina Faso.

Après ses études secondaires, il entreprend de devenir journaliste. Un moment vendeur de vêtements de sports, il crée un hebdomadaire satirique « Le Journal du Jeudi » et écrit deux romans policiers, un recueil de contes et de nombreux scénarios.

Il se tourne vers le cinéma dans les années 2000 et se lance dans la réalisation cinématographique en 2004, en privilégiant la vidéo dont il devient un ardent défenseur. Il crée alors sa maison de productionLes films du dromadaire.

Il réalise en 2004 et 2005 deux films « Traque à Ouaga« , souvent considéré comme le premier film policier burkinabé, et « Sofia », qui ont un grand succès populaire (40 000 entrées au Burkina, un gros succès au box office).

Très soucieux de promouvoir un cinéma « populaire » de qualité, Boubacar Diallo réalise par la suite de très nombreux films destinés prioritairement au public africain, des films policiers mais aussi des comédies et des drames.

Au total près d’une trentaine de films et de séries télévisées

Son dernier film « Les trois lascars«  (2021) a été présenté au Fespaco en 2021 où il a reçu le prix de la CEDEAO. Projeté exceptionnellement dans les salles de 12 pays africains, il a rassemblé plus de 57 000 spectateurs, le plus fort score réalisé dans les salles africains par un film africain depuis longtemps.

Filmographie sélective

2021 – Les Trois Lascars
2018 – Le bonnet de Modibo
2018 – Le team des belles rebelles
2015 – La fugitive
2012 – Congé de mariage
2012 – Le foulard noir
2011 – Julie et Roméo
2010 – Clara
2009 – Coeur de lion
2008 – Sam -le- caïd
2007 – Mogo-Puissant
2006 – L’or des Younga
2006 – La belle, la brute et le berger
2005 – Dossier brûlant
2005 – Code Phénix
2005 – Traque à Ouaga
2004 – Sofia
2003 – Une longue traversés CM
2003 – Sur les traces des tapeurs de sable CM
2003 – Un privé à Ouaga CM

Mamadou Dia

Mamadou Dia, réalisateur, scénariste et producteur sénégalais, est né à Matam, ville du nord est du Sénégal située au bord du fleuve.

Après des études de géographie physique au Sénégal et une année au Média Centre de Dakar, il a acquis , pendant plusieurs années, une expérience en tant que vidéo-journaliste parcourant de nombreux pays africains il est parti aux Etats Unis , où il réside actuellement, pour effectuer des études de cinéma à la Tisch School of the Arts de l’Université de New York où il a obtenu un Master.

Il a réalisé ensuite une série de courts métrages sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux , notamment à Toronto et à Venise.. Son court métrage Samedi Cinema (2016) a été présenté en avant-première à la Mostra de Venise et au Toronto International Film Festival.

Baamum Nafi (Le père de Nafi), est son premier long métrage (2019) . Il a été présenté au Festival de Locarno en 2019 où il a remporté le prix de la meilleure première oeuvre et le Léopard d’or de la section « cinéastes du présent ».

Filmographie

2019 – Baamum Nafi (Le Père de Nafi)
2018 – Lost in transit (CM)
2016 – Samedi Cinema (CM)

Mahmoud Ben Mahmoud

Mahmoud Ben Mahmoud est né en 1947 à Tunis, issu d’une famille d’origine turque .
Son père était théologien et amateurs des arts et des lettres. Le jeune Mahmoud ne tarda pas à opter pour une formation cinématographique et fait ses études à l’Institut nationl supértieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion (INSAS) à Bruxelles. Plus tard, il fit des études d’histoire de l’art, d’archéologie et de journalisme à l’université libre de Bruxelles (ULB).

Tout au long de sa carrière, Mahmoud Ben Mahmoud a réalisé de nombreux courts et longs métrages, de fiction et documentaires, traitant essentiellement de sujets qui concernent les minorités en Tunisie.

Il commence sa carrière en réalisant, entre 1967 et 1970, des courts métrages tels que Escurial (1967), Les Vieux (1970), Comic Strip (1970). Il participe ensuite à l’écriture de deux films « Le Fils d’Amr est mort  » de Jean-Jacques Andrien et «Kfar Kassem » de Borhane Alaoui avant de réaliser en 1982 son premier long métrage  » Traversées »

Il co-réalise en 1991 son deuxième long métrage « Poussière de diamant ». Le film qui traite de la vie de la communauté italienne en Tunisie est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 1992 Il s’intéressa aussi au film documentaire et en réalisa sept entre 1992 et 2006 dont, en 1996 , un court métrage consacré à Albert Samama Chikli, pionner du cinéma tunisien et en 2006  » Les Beys de Tunis, une monarchie dans la tourmente coloniale ».

D’autres longs métrages ont jalonné sa carrière cinématographique de succès, notamment en 2003 « Les siestes grenadines » et plus récemment , en 2012, « Le Professeur ».

« Fatwa » est son dernier long métrage. Il a obtenu le Tanit d’Or au Journées Cinématographiques de Carthage en 2018.

Filmographie

2018 – Fatwa
2012 – Le Professeur
2006 – Les beys de Tunis (Doc)
2004 – Les suspects
2003 – Fadhel Jaïbi, on théâtre en liberté (Doc)
2001 – Les mille et une voix (Doc)
2000 – Les siestes grenadines
1998 – Ennejma Ezzahra (Doc)
1996 – Albert Samama-Chikli (Doc)
1996 – Anastasia de Bizerte (Doc)
1992 – Italiani dell’ altra riva (Doc)
1992 – Poussières de diamant
1982 – Traversées
1970 – Comic strip (CM))
1970 – Les vieux (CM))
1967 – Escurial (CM)

Merzak Allouache

Merzak Allouache est né à Alger Il suit en 1964 des études cinématographiques dans la section réalisation de l’Institut National du Cinéma d’Alger.. Après « Le Voleur » son premier court métrage, il complète sa formation par des stages à l’IDHEC en 1967 et à l’ORTF en 1968. Il travaille également comme assistant sur quelques films et réalise des documentaires, des émissions humoristiques pour la télévision algérienne et plusieurs longs métrages de fiction dont Omar Gatlato présenté à Cannes à la Semaine de la Critique en 1977 et qui le fait connaître internationalement.

Deux réalisations vont définitivement asseoir sa renommée : «Bab El-Oued City» présenté à Cannes dans la section Un Certain Regard en 1994 et en 1996, la comédie «Salut cousin !» qui est sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Il revient au cinéma en 2001 avec «L’Autre monde». L’année suivante, il pousse son ami Gad Elmaleh, à transposer sur grand écran l’un des personnages de son one-man show,  le travesti romantique «Chouchou», dans une comédie dont il assure la mise en scène.

A partir de 2009, il change radicalement de registre et réalise plusieurs films qui mettent en évidence les maux de la société algérienne, «Harragas» en 2009 qui suit l’histoire des « harragas » , jeunes gens qui fuient l’Algérie pour échapper à la misère, puis , en 2011, «Normal !» qui retrace les débuts des printemps arabes à travers l’histoire de Fouzi, un jeune cinéaste algérien ..
En 2012, il retrace, dans un film engagé «Le Repenti», le parcours d’un islamiste en voie de réinsertion, entre rédemption et regrets.
«Les Terrasse», sorti sur les écrans en 2014 est dans la même veine : il trace le portrait inquiétant d’une société algérienne « qui n’a pas exorcisé ses démons ».

Il poursuit dans la même veine dans ses dernières réalisations avec, en 2015, «Madame Courage», poignant récit réaliste sur une jeunesse algérienne à la dérive.et en 2017 «Vent divin» , portrait de deux jeunes terroristes qui préparent un attentat dans le sud algérien. Entre ce deux fictions, en 2016, il réalise un long documentaire, «Enquête au paradis» : une actrice-reporter parcourt l’Algérie en interrogeant ses nombreux interlocuteurs de toutes conditions sur leur vision du paradis.Ce film a été couronné par le FIPA d’or du documentaire en 2017.

L’œuvre de Merzak Allouache est un témoignage incontournable pour qui s’efforce de comprendre l’état et l’évolution de la société algérienne.

Filmographie

2107 – Vent divin
2016 – Enquête au paradis
2015 – Madame Courage
2013 – Les Terrasses
2012 – Le Repenti
2012 – La baie d’Alger (TV)
2011 – Normal!
2011 – Tata Bakhta (TV)
2009 – Harragas
2009 – Tamanrasset (TV)
2005 – Bab el web
2003 – Chouchou
2001 – L’autre monde
2001 – À bicyclette (TV)
1999 – Pepe Carvalho (série TV) – épisode : La solitude du manager
1998 – Alger-Beyrouth: pour mémoire (TV)
1996 – L’amour est à réinventer, dix histoires d’amours au temps du sida (segment « Dans la
décapotable »)
1996 – Salut cousin!
1994 – Bab El Oued City
1989 – L’après-Octobre (Documentaire) 1989 Femmes en mouvement (doc)
1987 – Un amour à Paris
1982 – L’homme qui regardait les fenêtres
1979 – Mughamarat batal (Les aventures d’un héros)
1977 – Omar Gatlato

Suhaib Gasmelbari

Né en 1979 au Soudan, Suhaib Gasmelbari a quitté le pays à 16 ans avec sa famille pour un exil qui l’a conduit successivement aux Emirats Arabes Unis, en Russie et en Egypte .
En 2002, il arrive en France et entreprend des études de cinéma à Paris VIII.

Il réalise des courts métrages tout en menant des recherches d’archives du cinéma soudanais au cours desquelles il retrouve des films perdus à l’origine de son premier long métrage, Talking About Trees.  Réalisé en 2018 Talking about Trees a été primé aux festivals d’Istanbul et à la Berlinale.


Filmographie

2019 Talking About Trees (doc-lm)
2018 Sudan’s forgotten films (doc-cm))
2012 Oda nagam (doc-cm)

Olivier Delahaye

Il est né à Paris en 1955.  Après des études de droit, d’histoire de l’art et de philosophie, il crée en 1986 une société de production de films publicitaires qui deviendra Planète Spots, au sein de laquelle il travaillera avec Luc Besson, Barry Myers, Tarsem, Paul Mejer, José Pinheiro, Didier Flamand et Josiane Balasko entre autres.

En 1999, il crée Odelion Films, société spécialisée dans la production cinématographique, notamment de longs-métrages et de documentaires.  Il produit en 2003 La caméra de bois dont il confie la réalisation à Ntshavheni Wa Luruli, cinéaste sud-africain (Ours de Cristal à Berlin en 2004), puis Nothing but the truth, film réalisé par John Kani, qui reçoit une demi-douzaine de prix dans les festivals.

Plus récemment, il se lance dans la littérature avec la publication d’un roman  Le ventre lisse  (qui est sorti chez Héloïse d’Ormesson en février 2014). Par ailleurs, passionné par Pierre Loti et son œuvre, il a publié en 2014 aux éditions Belin un ouvrage consacré à la maison de Pierre Loti « Pierre Loti à Rochefort. Le temple d’une vie ».

Il s’est également lancé dans la réalisation de films de format moyen avant de produire et réaliser en 2014, en collaboration avec le cinéaste burkinabé Dani Kouyaté, son premier long-métrage SOLEILS.


Filmographie

2014 – Soleils (production et coréalisation avec Dani Kouyaté)
2008 – Nothing but the truth de John Kani (production)
2003 – La camera de bois de Ntshavheni Wa Luruli (production)