Damien Ounouri

Adila Bendimerad et Damien Ounouri se sont associés pour la réalisation du film La Dernière Reine (2022)

Damien Ounouri est un réalisateur franco-algérien né à Clermont-Ferrand.
Il a étudié la théorie du cinéma à l’université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Son film de fin d’études, Xiao Jia rentre à la maison (2008), sur le cinéaste chinois Jia Zhang-Ke, a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux. Son premier long-métrage documentaire, Fidaï, sur la guerre d’Algérie (2012), a été projeté au Festival de Toronto et a remporté de nombreux prix.

En 2014, il a présenté le projet Chedda à la Fabrique des Cinémas du Monde (Festival de Cannes). En 2016, son court-métrage Kindil El Bahr a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.

Il a co-écrit et co-réalisé en 2022 , avec Adila Bendimerad, La Dernière Reine.
Damien Ounouri, réside et travaille à Alger.

Baloji

Baloji (Baloji TSHIANI) est un réalisateur, scénariste, producteur, rappeur, auteur-compositeur, poète, acteur-performeur, directeur artistique de films et clips vidéos, styliste.
Né en 1978 à Lubumbashi au Zaïre (aujourd’hui en République démocratique du Congo), il a grandi à Liège, en Belgique.
Il est d’abord remarqué comme musicien. Connu sous le nom de MC Balo, il s’investit dans le rap, fait la rencontre de jeunes rappeurs et forme avec eux le groupe Starflam.
Il se lance vite dans une carrière en solo et publie son premier album solo, Hôtel Impala, certifié disque d’or, suivi par un second album, Kinshasa succursale, et de 64 Bits and Malachite en 2015.
Après quelques rôles d’acteur, il réalise des courts métrages dont, en 2019, Zombies qui reçoit de nombreux prix. Son premier long-métrage de fiction, Augure, est sélectionné au Festival de Cannes 2023 (premier film de la République démocratique du Congo sélectionné à Cannes) dans la section Un Certain Regard. Il obtient le prix de la Nouvelle Voix.

FILMOGRAPHIE

2023 : Augure (long-métrage )
2019 : Zombies (court-métrage )
2019 : Afrofuturistik (long-métrage ), co-réalisateur
2018 : Kaniama show (court-métrage)

Moussa Sène Absa

Silhouette longue et fine, un éternel couvre-chef sur la tête, Moussa Sène Absa est un artiste passionné et engagé. Le cinéaste a une œuvre très importante – courts-métrages, longs-métrages, documentaires ou fictions – à travers laquelle il se penche sur les conditions de vie et les problèmes sociaux au Sénégal. 

Par ailleurs, son talent de peintre est reconnu et ses œuvres sont régulièrement exposées au Sénégal, en Europe ou en Amérique.

Artiste aux multiples facettes, peintre, écrivain, musicien, acteur, metteur en scène de théâtre, Moussa Sène Absa est né en 1958 à Tableau Ferraille, une banlieue de Dakar. 

Il débute sur les planches comme acteur puis passe à la mise en scène de théâtre avec la pièce La légende de Ruba dont il est également l’auteur.

Il aborde le cinéma par le biais du scénario avec Les enfants de Dieu, puis Le Prix du Mensonge, sa première réalisation en 1988 (Tanit d’argent aux JCC – Carthage).

En 1991, il réalise un long-métrage, Ken Bugul, puis plusieurs courts-métrages en 1992 : Jaaraama, Set setal, Entre vos mains

L’année suivante, il réalise le long-métrage Ça Twiste à Popenguine, un film très moderne sur des bandes de jeunes, qui assoit sa renommée à l’international.

En 1994, il signe Yalla Yaana puis, en 1996, Tableau Ferraille, long-métrage en 35mm qui remporte plusieurs prix dont celui de la meilleure photo au FESPACO 97. Le film raconte les désillusions de la vie politique à travers l’histoire d’un personnage qui gravit les échelons du pouvoir et qui se perd en route.

Il réalise ensuite les documentaires Jëf-Jël (1998) et Blues pour une diva (1999).

En 2002, il tourne Madame Brouette, film en “hommage aux femmes”, deuxième film d’une trilogie entamée avec Tableau Ferraille qu’il terminera avec son dernier film, Xalé.   

Moussa Sène Absa tourne encore quelques films au Sénégal avant de s’exiler à la Barbade, dans la mer des Caraïbes; il y est professeur à l’université West Indies, en charge du département cinéma.  En 2010,  il y tourne Yoolé, documentaire poignant sur la dérive d’une pirogue partie du Sénégal jusqu’aux côtes de la Barbade. 

À son retour au Sénégal, il travaille sur une série télévisée puis revient au cinéma en 2022 avec Xalé. Dans ce film, la musique et les chants sont omniprésents. Le chanteur intervient à la manière des griots ou d’un chœur antique. Il est là pour nous rappeler de manière incantatoire que le destin d’un individu est souvent le fruit de son passé.


Pour Moussa Sène Absa, faire des films « est une question d’urgence ; il est vital de se confronter aux réels problèmes de notre société, et le cinéma est un médium important qui peut nous aider à comprendre et à résoudre les problèmes de notre continent ».

Un engagement bien réel, qui se manifeste également par ses prises de position publiques.  Moussa Sène Absa n’hésite pas à intervenir sans langue de bois pour évoquer la crise du cinéma ou la situation politique de son pays. 

Filmographie

1988 Le Prix du mensonge

1990 Ken Bugul

1991 Entre nos mains ; 

         Jaaraama ; 

         Set Setal

1992 Moolan

1993 Offrande à Mame Njare

1994 Ça twiste à Popenguine ; 

             Yalla yaana

1996 Tableau ferraille

1998 : Jëf Jël 

2001-2003 : Góor-góorlu

1999 Blues pour une diva

2001 Ainsi meurent les anges

2003 Madame Brouette

2004 Ngoyaan, le chant de la séduction

2006 Téranga Blues

2010 Yoolé

2020 Black and White (série télévisée)

2023 Xalé, les blessures de l’enfance

Mehdi Charef

Né en Algérie en 1952 et arrivé en France en 1962, Medhi Charef est romancier, scénariste et cinéaste, auteur de plusieurs romans et d’une dizaine de films.

A son arrivée en France, il passe une grande partie de son enfance et de son adolescence dans le bidonville de Nanterre puis dans les cités de transit de la région parisienne. Fils d’un terrassier, il travaille lui-même en usine de 1970 à 1983, comme affûteur.

En 1983, il publie chez Mercure de France son premier romanLe Thé au harem d’Archi Ahmed, premier roman d’un écrivain d’origine algérienne. Il est, avec ce premier ouvrage, considéré comme le père de ce qu’on a appelé la « littérature beur ».

Ce premier ouvrage est suivi par la publication chez le même éditeur de trois autres romans entre 1989 et 2006 (Le Harki de Mériem, La Maison d’Alexina et À bras le cœur). En 1985, il aborde le cinéma : le cinéaste Costa-Gravas lui conseille de réaliser lui-même la version cinématographique de son roman Le Thé au harem d’Archi Ahmed, dont il écrit aussi le scénario. Le film, intitulé Le Thé au harem d’Archimède, remporte de nombreux prix, notamment en 1985 le prix de la jeunesse au Festival de Cannes et le prix Jean Vigo, puis le César du meilleur premier film à la 11ème cérémonie des Césars.

Entre 1986 et 2015, il réalise 10 films. En 2005, il signe une première pièce de théâtre, 1962 – Le dernier voyage, évoquant la fin de la guerre d’Algérie.

Il publie successivement trois ouvrages en 2019 (Rue des pâquerettes), en 2020 (Vivants) et en 2021 (La cité de mon père). Le premier lui vaudra en 2020 le Prix littéraire de la Porte Doréequi récompense chaque année une œuvre écrite en français ayant pour thème l’exil, l’immigration, les identités plurielles ou l’altérité liée aux réalités migratoires.

Les Romans

1983 : Le Thé au harem d’Archi Ahmed, Mercure de France
1989 : Le Harki de Mériem, Mercure de France (réédition Agone en 2016)
1999 : La Maison d’Alexina, Mercure de France
2006 : À bras le cœur, Mercure de France
2016 : Une enfance dans la guerre – Algérie 1954/1962 (Collectif), Bleu autour
2019 : Rue des pâquerettes, Hors d’atteinte
2020 : Vivants, Hors d’atteinte
2021 : La Cité de mon Père, Hors d’atteinte

Les Films

1985 : Le thé au harem d’Archimède
1986 : Miss Mona
1987 : Camomille
1991 : Au pays des Juliets
1995 : Pigeon vole (Film TV)
1999 : La Maison d’Alexina(Film TV)
1999 : Marie-Line
2001 : La Fille de Keltoum
2007 : Cartouches gauloises
2008 : Les enfants invisiblesÉpisode Tanza (collectif de réalisateurs pour l’UNICEF)
2015 : Graziella

Alan Brain

Alan Brain est un cinéaste et journaliste péruvien-américain. Il a travaillé longtemps comme monteur et réalisateur dans les secteurs de la publicité commerciale et de la production de documentaires, de longs métrages et de séries télévisées.

Il a travaillé comme monteur pour plusieurs journalistes péruviens tels que César Hildebrandt, l’un des plus importants journalistes péruviens des dernières décennies, ainsi que pour le célèbre réalisateur et producteur péruvien hollywoodien, Luis Llosa.

De 2008 à 2014, Alan Brain a travaillé comme réalisateur de documentaires pour la mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo, à Kinshasa.

Il s’est alors beaucoup intéressé à la Rumba congolaise et à son histoire, en rapport avec l’histoire du Congo. La réalisation du documentaire « The Rumba Kings » lui a demandé plus de 5 ans de travail et est sorti sur les écrans en 2021.

Mati Diop

Née à Paris en 1982, Mati Diop évolue dans le monde de l’art depuis son enfance. Elle est la fille du musicien, Wasis Diop et la nièce de Djibril Diop Mambety, l’un des plus célèbres cinéastes africains. Elle se tourne rapidement vers le cinéma, comme actrice et réalisatrice.

Dès 2006, elle intègre le Pavillon, laboratoire de recherche artistique Palais de Tokyo (Centre d’Art Contemporain) puis le Studio national des arts contemporains du Fresnoy l’année suivante.

Elle s’occupe de conceptions sonores et vidéos pour le théâtre et réalise des courts métrages inspirée par le travail du cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul et des cinéastes indépendants américains , notamment John Cassavetes.

Par ailleurs elle obtient en 2008 son premier rôle important au cinéma dans 35 rhums de Claire Denis.

Cette même année, elle présente au Festival de Cannes, un projet de documentaire sur le film Touki Bouki ( Le film le plus célèbre de son oncle Djibril Diop Mambety présenté au Festival de Cannes en 1973). Le film sort sous le titre Mille Soleils en 2013 et est largement diffusé, comme ses autres premiers courts métrages, notamment Atlantiques en 2010.

Son premier long métrage Atlantique fait parti de la sélection officielle des films en compétition à Cannes en 2019 et reçoit le Grand Prix du Festival.

Filmographie

2019 : Atlantique
2015 : Liberian Boy ( CM, réalisé avec Manon Lutanie )
2013 : Mille Soleils ( MM)
2012: Big in Vietnam ( MM)
2011 : Snow Canon ( CM))
2010 : Atlantiques ( CM))
2004 : Last Night ( CM))

Jean-Philippe Gaud

Jean-Philippe Gaud est né à Draguignan, dans le Var.

Après ses études secondaires ( Baccalauréat à Aix en Provence), il intègre la FEMIS ( Ecole Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son) ) où il fait ( entre 1994 et 1997) des
études de monteur.
Il se lance rapidement dans la réalisation, dès 1998 , avec un court métrage de 15 minutes Mabrouk Moussa qui sera suivi de plusieurs courts métrages de fiction et de documentaires (notamment Deux fraises tagada en 2000 qui obtient le prix du jury au festival Attitude 18 et « Au Quotidien » (Doc) en 2005).
Passionné d’opéras, il met en scène en 2003 et 2006 à Draguignan Le barbier de Séville et Paillasse.

En 2009, il apporte son actif concours au cinéaste iranien Nader Takmil Homayoun pour la réalisation du film Téhéran (co-scénariste, monteur et producteur) qui reçoit le prix de la critique au Festival de Venise et le grand prix du Festival d’Angers en 2010.

Il commence l’écriture de Tazzéka en 2011 puis crée en 2015 sa société de production Takka Films pour le financement, qui sera entièrement privé, de son premier long métrage de fiction.

Tazzéka sort en octobre 2018 et obtient le prix du public au Festival de Fameck.

Filmographie

2018 : Tazzéka LM
(2009 : Téhéran (co-scénariste et monteur)
2005 : Au Quotidien (Doc)
2003 : Une journée sur la terre (CM)
2000 : Deux fraises Tagada (CM)
1999 : Un 15 Août è sololà (CM)
1998 : Mabrouk moussa (CM)

Hervé Eric Lengani

Hervé Eric Lengani est né à Bobo Dioulasso en 1975. Il a fait ses études à l’Université de Ouagadougou où il a obtenu un Master « Communication d’entreprises et Relations publiques ».

Il s’est formé à l’écriture documentaire lors d’une Master Classes Africalia . Il a également suivi la formation à l’écriture scénaristique au CIFAP (Centre de formation à l’Audiovisuel) de Montreuil (France).

Réalisateur prolifique, il a réalisé un grand nombre de films, notamment des documentaires. C’es derniers courts métrages documentaires ont été produits en 2017, notamment Les acquis de la loi 20 ans après, Un juge anti-excision et j’ai jeté le couteau.

Il a par ailleurs fréquemment travaillé comme assistant-réalisateur sur de nombreux films longs métrages dont Wallay, film Burkinabé de Berni Goldblat réalisé en 2017.

Associé à Abdoulaye Dao, il a co-réalisé Duga en 2018 qui a obtenu deux prix spéciaux au Fespaco 2019 ainsi que le prix de la critique cinématographique africaine.

Damian Nenow

Né en juin 1983 à Bydgoszcz en Pologne, Damian Nenow est diplômé de la Lodz Film School.

Son film d’étudiant The Aim (2005) a été primé pour sa qualité artistique lors de l’International Animated Film Festival de Lodz et a gagné le Premier prix au festival de Tarnow  (Pologne).

Les courts métrages suivants, Great Escape et Paths of Hate (films de fins d’études) ont été sélectionnés dans de nombreux festivals.

Il travaille chez Platige Image Film Studio en tant que réalisateur, auteur, monteur dans la technique 3D.

Il a coréalisé, avec Raul de la Fuente, Another of Life en 2017.

Filmographie

2017 : Another day of life LM
2011 : Paths of Hate (CM)
2010 : City of Ruins (CM)
2006 : The Great Escape (CM)

Amel Guellaty

Amel Guellaty fait des études de droit à la Sorbonne puis se lance dans la photographie, notamment la photographie de mode (ses clichés sont publiés dans de nombreux magazines) .Elle réalise sa première exposition personnelle « Voyage » en 2013 et participe à plusieurs autres expositions de groupe.

Au cinéma, elle débute comme assistante sur plusieurs longs métrages, notamment Après Mai d’Olivier Assayas et Mektoub my love d’Abdellatif Kechiche et de Mehdi Ben Attia.

Entre 2009 et 2017, elle réalise un court métrage amateur suivi de deux courts métrages documentaires Née au printemps et Les éboueurs de la mer

Black Mamba est son premier court métrage de fiction.
Il a obtenu le poulain d’or (prix Thomas Sankara) au Fespaco en 2019