The Rumba Kings

  • Réalisé par Alan Brain
  • Année de production : 2021
  • Durée du film : 94min

Horaires de diffusion

Eldorado : Lundi 24 - 18h00
Estran : Mardi 25 - 18h30

Résumé

«Ce film retrace l’histoire de la rumba congolaise, une musique née des retrouvailles entre les rythmes du Congo et les rythmiques cubaines. Ce syncrétisme très chaloupé est le juste retour au bercail du Cha-Cha, du Montuno, du Bolero, après que la traite des esclaves a envoyé différentes communautés africaines loin de ses terres. Alain Brain connaît bien ces parcours humains et culturels pour avoir travaillé plusieurs années pour l’ONU à Kinshasa. Il a pris le temps d’enquêter et de questionner les protagonistes de cette histoire passionnante. Alternant archives soignées et entretiens, il prend le temps de nous replonger dans les années cruciales qui ont précédé l’accession du pays à l’indépendance.
C’est entre les années 40 et 60 que Léopoldville -mais aussi sa jumelle Brazza- invente une musique qui fait danser toute l’Afrique. Le film nous propulse dans les marchés, les ngandas, le spectacle des dandys photographiés par Jean Depara (qui annoncent les « sapeurs » d’aujourd’hui), ou encore les attroupements aux carrefours pour écouter la radio. Il tisse aussi le portrait de toute une génération d’hommes et de femmes qui ont lutté pour la liberté, l’émancipation vis-à-vis des colons belges. Les rythmes de la rumba congolaise ont électrisé, et électrisent toujours, tant la relève est là, tout le continent africain, par son groove contagieux, et des paroles qui ancrent cette musique dans son époque, tour à tour revendicatrice et sentimentale.»
FAME 2022 – Festival international de films sur la musique – Février 2022

«The Rumba Kings est un documentaire titanesque, entre autres par son incroyable mise à jour d’archives et les nombreux entretiens. Papa Wemba et Manu Dibango sont même de la partie… Au final, sept ans de labeur pour une sortie du film quelques mois avant l’inscription sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.»
Elisabeth Stoudmann LE TEMPS 20/01/22

Bande annonce