Marcher sur l’eau

  • Réalisé par Aïssa Maïga
  • Année de production : 2020
  • Durée du film : 89min
  • Pays d'origine : France

Horaires de diffusion

Eldorado : Mercredi 19 - 18h00, Mardi 25 - 11h00
Estran : Lundi 24 - 15h00

Résumé

Marcher sur l’eau a été tourné au Niger entre 2018 et 2020 et raconte l’histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau par la construction d’un forage. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes filles, marche des kilomètres pour aller puiser l’eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d’être assidues à l’école. L’absence d’eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Sous l’impulsion des habitants et par l’action de l’ONG Amman Imman un forage apporterait l’eau tant convoitée au centre du village et offrirait à tous une vie meilleure.


«Comment avez-vous tourné le film d’un point de vue logistique?
Nous avons fait cinq aller-retours en un an, une dizaine de jours à chaque fois. Quand on quitte Niamey et que l’on fait les quinze heures de route, vous arrivez au village explosés de fatigue. On apportait tout, absolument tout. C’est un paradoxe entre un tournage modeste avec peu de gens derrière la caméra et l’armada pour nous protéger, avec deux véhicules blindés et quatorze militaires.»
Interview de Aïssa Maïga par Yannick Vely – Pais-Match 10/11/21

«Plutôt que de se lancer dans un verbiage scientifique ou théorique, la réalisatrice choisit la voie d’une douce pédagogie, de celle qui marque les cœurs et les esprits par l’empathie qu’elle suscite. Nous invitant à la suivre en toute simplicité au cœur de ce village du Niger, perdu au milieu du désert, elle nous fait partager sans détours les contraintes imposées à une population et particulièrement aux femmes, dont le quotidien est affecté par cette incessante recherche d’eau.»
Claudine Levanneur – A voir-A lire 30/10/21

«Filmé sur quatre saisons, le film est un condensé de problématiques différentes (éducation, rapport à la communauté, survie) qui pose sa caméra discrète mais aimante sur un autre monde qui suscite pourtant tant de questions sur les excès du nôtre. Sans misérabilisme, avec simplicité. On pourra toujours reprocher à «Marcher sur l’eau» d’être parfois formellement presque trop beau (…) mais le message est là. Clair et pas lénifiant. Une bonne surprise, donc.»
Fabrice Leclerc – Paris-Match 09/11/21

Ce film a été projeté en sélection officielle dans la section «Cinéma pour le climat» lors du  Festival international du Film de Cannes en 2021. Il a obtenu l’Étalon d’argent du film documentaire au FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou) en 2021.

Bande annonce