Horaires de diffusion
Eldorado : Dimanche 23 - 21h00, Mardi 25 - 17h00
Estran : Dimanche 23 - 18h00
Résumé
Dans un des bâtiments des Jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution, deux policiers, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné. Alors que les chantiers reprennent peu à peu, ils se penchent sur ce cas mystérieux. Quand un incident similaire se produit, l’enquête prend un tour déconcertant…
«Un mot sur le titre. Pourquoi Ashkal ?
En arabe c’est le pluriel de forme, de motif. On l’utilise pour parler de la forme d’une structure, des motifs d’un vêtement, d’un tapis, ou même de la forme de quelqu’un, sa silhouette. Le mot appartient aussi au vocabulaire de l’architecture, ce qui m’importait. On le trouve encore dans une expression qu’on peut traduire par «De formes et de couleurs» et qui décrit une diversité, voire une profusion de formes… J’avais d’abord pensé à un titre anglais, Shapes par exemple. Mais la traduction arabe sonne bien, et comme c’est un film tunisien, il m’a semblé qu’un titre arabe était bienvenu.»
Youssef Chebbi – Dossier de presse
«C’est le portrait politique d’une violence institutionnalisée (…). Par la beauté de sa mise en scène, Youssef Chebbi ouvre différentes portes narratives et sait stimuler l’imaginaire. Il y a un formidable sens de l’étrange et de l’incongru dans Ashkal : les portraits robots y sont sans visage, les troupeaux de moutons prennent place dans les ruines, les barres d’immeubles désolées ont un quelque chose de SF. Ce passionnant long métrage par un cinéaste très doué provoque un envoûtant vertige.»
Le Polyester 15/07/22
Ashkal a été sélectionné et présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2022,